Publié le 13/02/2025
Vous êtes une entreprise et vous voulez récompenser vos collaborateurs pour leur travail rondement mené ; vous avez la possibilité de leur proposer un système de rémunération variable. Qu'est-ce ?
La rémunération variable représente un complément financier qui s'ajoute au salaire de base d'un collaborateur. Son montant évolue selon des critères de performance précis, établis par l'entreprise.
Le système de rémunération variable s'appuie sur des objectifs mesurables, comme le volume des ventes réalisées, le taux de satisfaction client ou encore la qualité des projets menés. Ces indicateurs sont définis au début de chaque période d'évaluation pour garantir transparence et équité dans l'attribution de ces bonus.
Dans la situation majoritaire, la rémunération de vos collaborateurs est généralement composée :
Ne confondez pas : la rémunération variable ne constitue pas un élément du salaire (rémunération fixe) et reste facultative*. Elle se distingue donc des primes et des gratifications qui, elles, sont rendues obligatoires par un dispositif. Cela peut notamment être prévu par le contrat de travail du salarié, un accord collectif ou même l’usage de la profession.
*À l'exception des entreprises de 11 à 49 salariés éligibles qui doivent mettre en place un dispositif de partage de la valeur.
Utilisée comme un outil d'engagement, la rémunération variable peut prendre différents visages. À titre d’exemple, elle peut être accordée sous la forme :
À noter. Depuis le 1er janvier 2025, les entreprises de 11 à 49 salariés éligibles doivent obligatoirement choisir un dispositif de partage de la valeur entre :
Vous pouvez mettre en place plusieurs modèles et stratégies de rémunération variable, en fonction de votre secteur d'activité et de vos aspirations pour motiver vos salariés. En voici trois exemples.
Facile à développer au sein de l'entreprise, la prime sur objectif se base sur l'atteinte de résultats précis. Mensuelle, trimestrielle ou annuelle, elle récompense les collaborateurs selon des critères quantitatifs et qualitatifs établis à l'avance. La prime peut s'appuyer sur des indicateurs individuels comme le respect des délais des projets, ou collectifs. Le versement de la rémunération se produit si l'objectif est atteint.
Le commissionnement représente un mode de calcul basé sur les résultats directs du collaborateur. Un pourcentage prédéfini s'applique sur le chiffre d'affaires ou la marge réalisée. Par exemple, un commercial générant 100 000 € de ventes avec un taux de 5 % percevra 5 000 € de commissions.
Les avantages de cette formule s'adaptent particulièrement aux équipes commerciales et aux secteurs en développement rapide. Son principal atout réside dans sa transparence : le lien entre l'activité et la rétribution reste simple à comprendre et à calculer.
Le mécanisme peut également intégrer des paliers progressifs. Un vendeur dépassant certains seuils verra alors son taux augmenter, stimulant davantage sa motivation.
Le classement constitue également une option dynamique : une enveloppe globale est répartie selon le positionnement des collaborateurs. Par exemple, dans une équipe de 10 personnes, les trois premiers au classement des ventes trimestrielles reçoivent respectivement 50 %, 30 % et 20% de l'enveloppe dédiée.
D'après une étude publiée par United Heroes et réalisée par Opinion Way, 26 % des Français se déclarent engagés dans leur travail. La rémunération variable constitue plus que jamais un levier de motivation et de fidélisation des ressources humaines.
Son attribution est généralement accordée en fonction de critères objectifs. Elle peut notamment dépendre :
Le montant de la rémunération part variable varie en fonction du secteur d'activité, du chiffre d'affaires de l'entreprise, du poste occupé et de l'ancienneté du salarié.
À la discrétion de l'employeur, il existe un vrai cahier des charges à respecter. Les critères d'attribution d'une rémunération variable sont fixés unilatéralement sans l'accord du salarié.
Toutefois, les objectifs doivent :
Sources :
Service Public - La prime de partage de la valeur