Publié le 28/04/2023
Avant même de réaliser une étude de marché, vous devez déterminer si votre entreprise est prête à se lancer à l'international. Proposé notamment par les Chambres de commerce et d'industrie (CCI), le diagnostic export vous permet de répondre à cette question, indépendamment de la taille de votre entreprise.
Travailler à l'étranger pour une entreprise française n'est pas anodin. Capacité de production, capital humain, ressources financières : le diagnostic export vous permet d'identifier vos forces, vos faiblesses et vos axes d'amélioration. L'enjeu ? S'assurer de votre potentiel de développement à l'international.
Il est recommandé de choisir un pays en fonction des conditions de création d'entreprise, de la stabilité politique, de la santé économique (inflation, augmentation du taux de change...) et des contraintes locales. Ne négligez pas les informations sur les coutumes, les pratiques de business et les différences culturelles. Certains pays imposent par exemple d’être associé à une entreprise locale pour pouvoir commercer.
Ensuite, il est important d'étudier les coûts liés à l'installation et à la création de l'entreprise ainsi que les aides financières disponibles.
Il vous faut, en parallèle, réaliser une étude de marché. L'objectif de cette démarche est pluriel : définir votre marché, analyser la demande locale, caractériser l'offre déjà présente sur le marché et analyser l'environnement sous plusieurs aspects (politique, économique, social, technologique, écologique et légal).
C'est à partir de cette analyse que vous pourrez alors construire votre stratégie marketing. Cette démarche doit vous permettre d’adapter votre offre aux particularités du pays afin de répondre aux besoins du marché local, aux habitudes de consommation, aux modes de distribution, mais aussi aux barrières culturelles et linguistiques.
Le choix d'un canal de vente est une étape cruciale de votre développement à l'étranger. La création d'un bureau de liaison ou l'embauche d'un agent commercial sont deux solutions pour observer le marché et limiter les risques. Pour avoir un meilleur contrôle de vos opérations, vous pouvez aussi opter pour l'ouverture d'une succursale, la création d'une filiale ou encore la conclusion d’une joint-venture avec un partenaire local.
Mais d'autres aspects pratiques doivent être investigués. La gestion des risques liés au transport, les contraintes douanières, la protection de votre propriété industrielle, la rédaction de vos conditions générales de vente... autant d'aspects logistiques, fiscaux et juridiques qu’il vous faut défricher avant de vous lancer.
Créée en 2015 suite à la fusion d'Ubifrance et de l’Agence française pour les investissements internationaux (AFII), Business France a une mission principale : aider les PME et les ETI à se projeter à l'international. À ce titre, elle propose de nombreuses solutions pour :
CCI France International compte 119 chambres, réparties dans 94 pays différents. Ces associations indépendantes constituent un réseau de près de 33 000 entreprises françaises et étrangères, sources de relations et de contacts d'affaires (3). Leur rôle est de vous représenter et de vous conseiller dans vos projets d'export.
Ce réseau rassemble l'ensemble des solutions d'accompagnement des entreprises françaises à l'international proposées par Business France, les chambres de commerce et d'industrie, les régions, les services de l'État et Bpifrance. Ce dispositif permet de bénéficier d'outils concrets, de la préparation du projet d'export jusqu'à sa concrétisation.
Proposé par Bpifrance, ce dispositif permet d'emprunter entre 30 000 et 5 millions d'euros. Ce prêt, remboursable sur 7 ans à partir de la 3e année, est réservé aux PME et ETI de plus de 3 ans.
En cas d'échec du projet d'export, l'assurance prospection vise à couvrir une partie des frais de prospection engagés (études de marché, participation à des salons, recrutement, etc.).
Proposé par le réseau CCI France International, ce dispositif vise à financer le développement de votre offre e-commerce pour l'export (conception de l'offre, création d'un site Internet, etc.). Il vous permet de bénéficier d’une subvention maximale de 15 000 €.
Le Pass Export est une subvention accordée pour vous aider à structurer votre démarche export. Son montant varie selon les régions, tout comme l'objet du financement : participation à des salons étrangers, homologation des produits ou encore traduction de ses supports de communication dans une langue étrangère.
Le FASEP est une subvention d'un montant compris entre 100 000 et 800 000 €, accordée par la Direction générale du Trésor. Elle permet le financement :
L’assurance multirisque professionnelle est indispensable pour vous accompagner dans cette aventure. Grâce à un large éventail de garanties, dont une assurance de protection juridique, elle vous permet de mener votre projet d’export plus sereinement.
Sources :
(1) Les opérateurs du commerce extérieur : Statistiques trimestrielles du 3e trimestre 2022 - Direction générale des douanes et des droits indirects - 2023
(2) Résultats du commerce extérieur en 2022 - Gouvernement – 2023
(3) Notre réseau - CCI France International - 2023