Publié le 30/10/2018
Au début du mois de septembre, Generali a annoncé la digitalisation de sa démarche Generali performance globale (GPG). Développée par les équipes de Generali, la démarche GPG est unique en son genre. Contrairement aux assurances classiques qui développent une analyse risque par risque (incendie, bris de machine, perte d’exploitation…), elle prend en compte le management transversal des risques pour une analyse plus en profondeur.
Construite en collaboration avec l’AFNOR, elle propose à ses entreprises clientes un diagnostic notamment fondé sur leur engagement dans une démarche de Responsabilité sociale et environnementale (RSE). Elle est basée sur une analyse multidimensionnelle de l’ensemble de leurs processus, de leurs relations avec leurs parties prenantes, clients, salariés, fournisseurs, et de leur insertion dans leur environnement local.
Cette analyse conduite sous forme de diagnostic vise à établir , à partir d’un questionnaire, une véritable carte d’identité de l’entreprise. Elle contient une centaine de critères qui portent sur son activité, sa stratégie, son positionnement sur le marché, ses axes de développement, les risques majeurs auxquels elle est exposée, sa gestion des risques, son traitement de l’innovation, ses clients, son marché, ses ressources, son organisations, ses éventuelles certifications, les fonctions mises en place pour répondre aux besoins de ses clients, etc. La politique sociale de l’entreprise, la politique managériale, la prévention des risques psycho-sociaux et des accidents du travail, sont aussi prises en compte.
Sur la base du diagnostic sont élaborés un plan de progrès et un programme d’assurances. L’entreprise cliente et Generali s’engagent ensuite dans un plan de progrès qui vise à l’amélioration continue en réduisant encore l’exposition aux risques, garantissant ainsi une meilleure performance et une plus grande pérennité.
« D’après une étude portant sur 10 000 PME, commanditée par France Stratégie et conduite par le laboratoire d’économie de l’École Polytechnique, la performance financière des entreprises engagées dans une démarche RSE est supérieure de 10 % par rapport aux autres PME », explique Régis Lemarchand, membre du Comité exécutif de Generali France en charge des professionnels et des PME. Une autre enquête menée par l’AFNOR montre que les entreprises engagées dans la RSE ont une résilience plus grande, leur taux de survie est plus important et leur sinistralité est moindre que les autres.
Grâce à de nouveaux outils digitaux pour mener le diagnostic et établir le rapport d’audit, la GPG digitalisée permettra à Generali de mieux connaître ses clients et ses prospects, et de mieux comprendre les enjeux de leur secteur, leurs forces, leurs faiblesses, comment ils adressent l’ensemble des processus au sein de leur entreprise. « La GPG plaît aux entreprises qui ont déjà une sensibilité RSE et ont pris des engagements dans ce sens-là », complète Cyril Robart, chef de produit chez Generali.
« La digitalisation va rendre la GPG plus attractive encore en facilitant la mise à jour des informations partagées avec l’ensemble des parties concernées. Elle doit permettre d’accélérer le développement de Generali sur le risque d’entreprise, qui est l’un de nos marchés-clé, souligne Régis Lemarchand. Le diagnostic fait naître beaucoup de questions dans les entreprises où nous l’avons effectué, il aide les entrepreneurs à avancer dans leur questionnement et leur stratégie. Cela nous permet de proposer des solutions adaptées et moins chères. »