Publié le 20/01/2022
Aujourd'hui 13 % du marché du neuf est du 100 % électrique1. Ce chiffre monte à 30 % si on considère les véhicules hybrides. Pour développer ce marché, l’ONG Transport et Environnement invite à solliciter davantage les entreprises. La raison ? Les entreprises achètent généralement du neuf pour leur flotte, puis la revendent après 3 ans. Le choix des entreprises pour leurs flottes automobiles impacte donc non seulement la proportion dans le marché du neuf, mais également celle du marché de l’occasion.
Avec 3,8 voitures d'occasion achetées pour une voiture neuve, le marché de l'occasion reste le favori des particuliers2. C'est pourquoi les entreprises ont une influence directe sur l'électrique pour les particuliers.
En plus de l’argument environnemental, les nouvelles réglementations risquent de faire rapidement bouger les lignes. En effet, depuis le 1er janvier 2022, la loi d'orientation des mobilités impose un quota de 10 % de modèles à faibles émissions dans les flottes de plus de 100 voitures. Ce quota passera à 20 % en 2024 puis 50 % en 20301.
De plus, les ZFE (zones à faibles émissions) continuent de se développer. Après Paris, Lyon et Grenoble, c'est la Métropole du Grand Paris ainsi que huit nouvelles villes (Aix, Marseille, Montpellier, Nice, Rouen, Strasbourg, Toulon et Toulouse) qui vont fermer les portes de leurs centre-villes aux véhicules les plus polluants. Ces zones à faibles émissions vont progressivement réduire l’accès des agglomérations de plus de 150 000 habitants aux véhicules dits polluants, poussant donc entreprises, comme particuliers, à s’équiper autrement.
Enfin, l’argument économique va rapidement encourager les entreprises à passer à l'électrique. En effet, plusieurs avantages existent sur ce marché :
1 Selon les chiffres publiés par la PFA à partir des bases AAA Data
2 Selon les données NGC-Data