Publié le 01/09/2021
Dans l'optique de protéger au mieux votre famille, il convient tout d'abord de séparer votre patrimoine personnel et le patrimoine de votre entreprise. De la sorte, en cas de décès ou de défaillance de l’activité, vos héritiers ne sauront être tenus responsables de la société. Cela peut passer par plusieurs leviers :
Suite à votre décès, votre conjoint pourrait également se retrouver responsable des éventuelles dettes professionnelles que vous avez accumulées dans le cadre de votre activité. C'est le cas si vous êtes mariés sous un régime dit « communautaire » : communauté réduite aux acquêts (en l’absence de contrat de mariage) ou communauté universelle. Dans cette situation, votre créancier pourra demander règlement sur vos biens personnels, mais aussi sur ceux de votre conjoint.
C'est pour cette raison qu'il est préférable de signer un contrat de mariage et d'opter pour un régime dit « séparatiste » : séparation de biens ou participation aux acquêts. En faisant ce choix, seul votre patrimoine personnel pourra servir au paiement de vos éventuelles créances.
Suite à votre disparition, vos proches peuvent bénéficier d'un capital-décès de seulement 8 227,20 €, à condition que vous soyez commerçant ou artisan encore en activité. Si vous êtes déjà retraité, ce montant est même moins important encore : 3 290,88 € (1).
Le plus souvent, ce capital ne sera pas suffisant pour permettre à vos proches de faire face à votre disparition, tout particulièrement en l’absence d’épargne complémentaire. C'est pourquoi il est recommandé de souscrire une assurance décès et/ou une assurance obsèques. Selon les garanties prévues au contrat, vos proches pourront bénéficier :
En l'absence de disposition prise avant votre disparition, la transmission de votre entreprise à vos héritiers peut connaître de nombreux déboires, notamment en fonction de ses statuts. Pour y remédier, vous avez la possibilité de définir clairement les modalités de transmission à votre décès, notamment par le biais d'un testament, des statuts de la société ou encore d'un mandat à effet posthume.
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Avez-vous pensé à l’assurance homme-clé ?
L’assurance homme-clé permet de couvrir les conséquences financières pour votre entreprise dues à votre disparition (perte d'exploitation, frais de réorganisation, etc.). Cette garantie peut donc être intéressante, tout particulièrement si vos héritiers reprennent votre activité.
Si vos héritiers reprennent votre activité, il peut également être judicieux de vendre ou de donner votre entreprise par anticipation, tout particulièrement si vous souhaitez prendre votre retraite à moyen terme. La vente ou la donation de son entreprise à ses enfants offre d’ailleurs plusieurs avantages.
En cas de donation (2) :
En cas de vente (2) :
L’assurance-vie vous permet avant tout d’épargner et de valoriser votre épargne par le biais d’investissements. Il permet également de bénéficier d’un cadre fiscal avantageux en cas de décès.
Suite à votre disparition, les bénéficiaires de votre contrat d'assurance-vie profitent d'une exonération de droits de succession sur le capital qui leur est transmis. Pour en exploiter tout le potentiel, il est d’ailleurs conseillé d’épargner le plus tôt possible, car les conditions d’exonération dépendent de l’âge que vous avez au moment des versements :
(1) Source : Décès d'un proche : prestations et formalités - Ameli - 2021
(2) Sous conditions.