Publié le 04/12/2018
Quand on parle de différences entre générations, il y a en réalité deux dimensions à prendre en compte :
Deux types de différences entrent donc en jeu : celles qui découlent naturellement de l’âge (un parent quinquagénaire ou un jeune célibataire n’ont pas les mêmes attentes ou contraintes) ; et celles qui découlent des époques vécues (on n’a pas le même rapport au numérique quand on est né dedans et quand on l’a vu advenir).
Face à ces différences, un premier impératif pour l’entreprise : éviter les discriminations. L’âge reste en effet le premier motif de discrimination dans l’emploi, selon le baromètre du défenseur des droits. L’ancienneté et l’expérience des seniors doivent être reconnues, tout comme la compétence et le potentiel des jeunes.
Il n’en reste pas moins que la différence d’âge peut générer des situations complexes. C’est particulièrement le cas lorsqu’un collaborateur jeune est amené à manager une équipe de salariés plus âgés que lui. A l’inverse, un jeune diplômé peut vivre difficilement d’être managé par un senior qu’il vit comme moins qualifié que lui. Comment désamorcer ces situations ?
Dans tous les cas, il s’agit de mettre l’accent sur les complémentarités, en créant des situations de travail qui valorisent chaque collaborateur.
Fondamentalement, les générations se suivent et se ressemblent : c’est l’un des enseignements d’une étude mondiale réalisée en 2017 sur 18 000 personnes nées entre 1965 et 2002. Si les Z sont un peu plus nombreux à vouloir un travail qui ait du sens (53 %), les X pensent de même à 42 %. Et tous reconnaissent l’importance du numérique. Bref, les différences existent mais sont peu tranchées. N’oublions pas qu’au-delà des statistiques, il existe une diversité fondamentale : celle des personnalités ! Et c’est celle-ci qui intéresse l’entreprise.