Entreprise : comment anticiper et gérer le risque inondation ?

Débordement d'un cours d'eau, ruissellement, submersion marine, remontée de nappe phréatique... En plus de prendre de nombreux visages, le risque d'inondation ne cesse de croître en France. Les épisodes de crues en novembre 2023 dans le Pas-de-Calais, les inondations de l'été 2016 ou encore la tempête Xynthia de 2010 sont quelques exemples des dommages colossaux qu'un tel épisode peut occasionner.

Or, comme le rappelle France Assureurs, les conséquences d'une inondation sur une entreprise sont « toujours plus importantes qu'on peut l'imaginer »⁽¹⁾. Pour preuve, un tel phénomène peut endommager vos bâtiments, votre matériel et vos stocks, mais aussi entraîner une rupture d’approvisionnement, voire une interruption d’activité. En France, plus de 9 millions d’emplois sont exposés au risque de débordement de cours d'eau⁽²⁾.

Comment prémunir son entreprise des risques d’inondation ?

Au moins 15 % des entreprises métropolitaines sont exposées à un risque d'inondation selon l'ONRN (Observatoire national des risques naturels) ⁽¹⁾.

Face à cette situation, deux premiers réflexes s'imposent pour l'entreprise : identifier les risques auxquels elle est exposée et prendre conscience de sa vulnérabilité. Si l'inondation semble bien souvent inévitable, il existe malgré tout des leviers pour en éviter ou réduire les conséquences. 

1. Évaluer le risque d’inondation

Une réflexion préalable s'impose afin d'identifier trois éléments principaux.

• La vulnérabilité du site : vous devez tout d’abord identifier les bâtiments et installations qui sont les plus exposés au risque d'inondation.
• La vulnérabilité des personnes : en l'état, il est nécessaire de déterminer le risque pesant sur vos salariés en cas d'inondation, le personnel le plus exposé et les solutions actuelles pour les mettre à l'abri en cas d'inondation.
• La résilience de l’activité : vous devez enfin déterminer les conséquences qu’une inondation pourrait avoir sur votre activité (rupture d’approvisionnement, arrêt partiel de la production, etc.) et la capacité de votre entreprise à les surmonter.

Le saviez-vous ? Vous pouvez réaliser gratuitement un diagnostic personnalisé d’expositions aux risques climatiques (inondations, sécheresse…) et technologiques (risque nucléaire et industriel) avec le dispositif Ensemble face aux risques (EFAR) de Generali. Ce diagnostic s’accompagne de conseils en prévention des risques adaptés à votre situation géographique.

2. Mettre en place un PCA

Le Plan de continuité d’activité (PCA) regroupe un ensemble de mesures dont l'objectif est de favoriser la reprise d'activité à la suite d'un sinistre, telle qu'une inondation par exemple.

Définir le contexte, analyser les impacts métiers, identifier les risques prioritaires, prioriser les mesures, définir une stratégie de continuité… Autant d’actions à entreprendre pour faire preuve de résilience à la suite d’une inondation.

Pour aller plus loin, n'hésitez pas à suivre nos conseils pour savoir comment mettre en place un Plan de continuité d'activité.

3. Identifier les leviers de prévention adéquats

Dans le cadre du PCA, l’entreprise peut identifier l’ensemble des principaux leviers lui permettant de minimiser les conséquences du risque inondation sur l’activité. 

On distingue d’ailleurs de nombreux leviers envisageables : créer une zone refuge hors d'eau pour les personnes, bloquer les entrées d'eau des bâtiments, sécuriser la fourniture d'énergie, les réseaux, les réservoirs et autres fournitures, aménager une zone de repli pour les équipements critiques ou encore mettre hors d'eau les équipements vitaux. Vous pouvez bénéficier de conseils en prévention des risques adaptés à votre situation géographique avec le dispositif Ensemble face aux risques (EFAR) de Generali.

Comment gérer les conséquences d’une inondation ?

Malgré ces mesures de prévention, le risque zéro n’existe pas. C’est pourquoi il est indispensable d’adopter le bon comportement pendant et après le sinistre.

• Stopper les conséquences du sinistre : en cas d’inondation, vous pouvez notamment évacuer les personnes, couper le courant ou mettre hors d'eau le matériel par exemple.
• Déclarer le sinistre à l'assureur : la déclaration doit intervenir dans les 5 jours ou dans les 30 jours en cas de catastrophe naturelle.
• Estimer les dommages : rassemblez les factures et réalisez un avis estimatif afin de faciliter l’évaluation du coût des dommages.
• Faire intervenir un expert avant la reprise d'activité : il pourra notamment s’avérer indispensable pour garantir la sécurité du site ou remettre les installations électriques sous tension par exemple.

Le saviez-vous ? Avec l'assurance multirisque 100 % Pro de Generali, vos biens professionnels (locaux, matériel, stock, etc.) sont couverts en cas d'inondation, et ce, au titre de la garantie événements climatiques ou catastrophes naturelles.

^{Sources :}

^{(1) Prévenir les risques en cas d’inondations : des fiches pratiques destinées aux entreprises - France Assureurs – 2021}

^{(2) Généralités sur le risque inondation en France - Ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires - 2023}