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Acquisition d’entreprise : les étapes clés pour la réussir

Que cela concerne une croissance externe ou le début d’une nouvelle aventure entrepreneuriale, la reprise d’une entreprise ne laisse guère de place à l’improvisation. Non seulement l’opération peut être longue, complexe et fastidieuse, mais elle implique aussi un certain nombre d’étapes à respecter pour éviter tout risque financier.

Définir son projet d’acquisition d’entreprise

Pour réussir votre reprise d’entreprise, vous vous devez avant tout d’anticiper et de faire mûrir votre réflexion. Dans cette optique, un certain nombre d’interrogations s’imposent :

  • Quelles sont vos ressources, vos motivations et vos objectifs ?
  • Quel type d’entreprise souhaitez-vous reprendre : une entreprise familiale, une start-up ou une entreprise en difficulté ?
  • Quel secteur d’activité vous intéresse ?
  • Quelle région souhaitez-vous privilégier ?
  • Quelle taille d’entreprise visez-vous, que cela soit en termes de chiffre d’affaires, mais aussi en nombre de salariés ?

Toutes ces questions vont ainsi vous permettre de formaliser et de concrétiser votre idée en un véritable projet, mais également de cibler un type d’entreprise à reprendre en cohérence avec votre projet personnel.

Démarrer vos recherches

La recherche d’entreprise à racheter étant souvent complexe, il est essentiel de multiplier les sources :

  • Faites appel à votre réseau professionnel, amical et familial pour dénicher d’éventuelles opportunités.
  • Consultez les bourses d'opportunités de la transmission et reprise d'entreprise existantes, telles que celle proposée par BPI France (www.reprise-entreprise.bpifrance.fr), ou encore les sites spécialisés dans les annonces de cession (www.cessionpme.com…)
  • Si vous recherchez une entreprise en liquidation, sachez que le site des administrateurs judiciaires et des mandataires judiciaires, www.actify.fr, centralise l’ensemble de leurs dossiers en cours. www.marketplace.infogreffe.fr et l’édition du vendredi des Echos passent également en revue les entreprises à reprendre.
  • Rapprochez-vous d’experts : conseillers des chambres consulaires, experts-comptables, avocats spécialisés…

Établir un business plan

Ce document va vous permettre de prendre un peu de recul sur votre projet. L’objectif est de notifier noir sur blanc vos objectifs, la stratégie que vous allez mettre en place, et ainsi vérifier que votre projet est non seulement réaliste, mais également fiable financièrement.

Rencontrer les cédants et lancer un diagnostic de l’entreprise visée

Organisez une rencontre avec les dirigeants de l’entreprise qui vous intéresse. L’objectif ? Tenter de recueillir un maximum d’informations sur l’entreprise, son niveau d’activité, le climat interne, les collaborateurs clés, sans oublier les motivations du cédant et son implication dans le projet de cession. Ce rendez-vous sera également l’occasion d’aborder le prix demandé pour la cession.

Envoyer une lettre d’intention et démarrer l’audit d’acquisition

Une fois votre décision prise, rédigez une lettre d’intention afin de vous assurer que vous êtes d’accord sur certains points clés avec l’autre partie, tels que le calendrier de l’opération, le prix, ou encore la définition d’une période d’exclusivité pour mener l’audit de la société et émettre ensuite une véritable offre…

Étape incontournable, l’audit d’acquisition doit vous permettre d’examiner la société sous différents aspects (comptable, financier, juridique, fiscal, social, environnemental…), de détecter d’éventuels problèmes et d’estimer la valeur réelle de l’entreprise.

Rechercher un financement

Fonds propres, emprunts bancaires, aides et subventions, entrée d’investisseurs dans le capital… Il vous faut désormais définir les différentes solutions qui s’offrent à vous pour financer votre opération d’acquisition et votre plan de développement à venir.

Établir un protocole d’accord

Ultime étape et non des moindres, cet acte juridique écrit a pour objectif de formaliser l’ensemble des accords convenus entre le vendeur et l’acquéreur au sujet des termes et conditions de la cession envisagée. Il fixe ainsi les droits et obligations de chaque partie, détermine les conditions et modalités du projet de reprise et fixe le reste du calendrier des opérations à effectuer.

Attention, une fois signé et l’obtention des financements assurée, l’acte devient alors irrévocable. 

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