Publié le 25/02/2025
Les idées reçues sur le travail des jours fériés sont nombreuses. Aussi surprenant que cela puisse paraître, sur les onze jours fériés de l’année, un seul a un caractère obligatoire : le 1er mai, jour de la Fête du travail. Et même pour ce jour-là il existe une dérogation. Elle concerne les entreprises et les services qui ne peuvent pas interrompre leur activité (péage, hôpitaux, transports…). Un salarié peut donc, en principe, travailler les autres jours fériés de l’année. Il existe cependant 2 grandes exceptions :
À noter : si un salarié travaille un jour férié, l’employeur doit, sauf dérogation, veiller au respect du jour de repos hebdomadaire :
L’idée selon laquelle un jour férié coûtera plus cher à l’employeur, et rapportera plus au salarié, est une idée reçue. Employeurs, sachez que vous n’avez pas d’obligation de majorer ces heures de travail. Il n’existe que deux exceptions :
Si la loi, votre convention collective ou votre accord d’entreprise autorise vos salariés à venir travailler un jour férié et que l’un d’eux refuse, il devra poser un jour de congé. S’il ne le fait pas, en tant qu’employeur vous pouvez retenir de son salaire les heures qu’il aura refusé de travailler, ou lui imposer une sanction disciplinaire allant - dans les cas les plus graves - jusqu’au licenciement.