Le 1er mai, seul jour chômé obligatoire
Les idées reçues sur le travail des jours fériés sont nombreuses. Aussi surprenant que cela puisse paraître, sur les onze jours fériés de l’année, un seul a un caractère obligatoire : le 1er mai, jour de la Fête du travail. Et même pour ce jour-là il existe une dérogation. Elle concerne les entreprises et les services qui ne peuvent pas interrompre leur activité (péage, hôpitaux, transports…). Un salarié peut donc, en principe, travailler les autres jours fériés de l’année. Il existe cependant 2 grandes exceptions :
- Lorsque la convention collective ou l’accord d’entreprise comporte des dispositions spécifiques aux jours fériés.
- Lorsque le salarié ou l’apprenti a moins de 18 ans : ces derniers ne doivent pas travailler les jours fériés sauf s’ils travaillent dans certains domaines d’activités (hôtellerie, restauration, fleuristes…).
À noter : si un salarié travaille un jour férié, l’employeur doit, sauf dérogation, veiller au respect du jour de repos hebdomadaire :
- 1 jour (en principe le dimanche) pour les salariés de plus de 18 ans ;
- 2 jours consécutifs pour les salariés de moins de 18 ans.