Publié le 31/07/2024
Plusieurs solutions s’offrent aux chefs d’entreprise, selon leurs besoins.
Cette solution reste la plus avantageuse si le véhicule parcourt moins de 10 000 km par an à titre professionnel :
Le véhicule de tourisme s’impose lorsque l’on roule beaucoup ou que l’on souhaite offrir à un salarié un avantage en nature :
Sont considérés comme véhicules de tourisme ceux qui portent la mention « VP » sur leur certificat d’immatriculation. Les 4x4 et les breaks en font partie.
Camion, camionnette ou encore fourgon : les utilitaires portent la mention « VU » sur leur certificat d’immatriculation. Ils ont vocation à transporter des marchandises et ne comportent qu’une seule rangée de sièges, sans point d’ancrage pour en installer une deuxième :
La location-vente ou la location longue durée (LLD) présentent des avantages parfois plus intéressants que l’achat :
Paiement comptant ou crédit ? Tout dépend de la philosophie du dirigeant… et de la santé financière de son entreprise. Les intérêts d’emprunt sont déductibles du résultat pour tout véhicule intégré au patrimoine de la société.
Qu’il s’agisse d’un achat classique ou d’un crédit-bail, le choix des marques et des concessionnaires est libre. Le véhicule peut, dans les deux cas, être neuf ou d’occasion.
Depuis quelques années, les constructeurs développent des gammes « business » censées répondre plus spécifiquement aux besoins des professionnels.
Le cas particulier des flottes : on parle de flotte à partir de trois à cinq véhicules. Si ces derniers sont achetés au même moment ou auprès du même concessionnaire, il est possible de négocier des tarifs plus attractifs. Les assureurs proposent des contrats groupés, réunissant tous les véhicules de l’entreprise, et il est conseillé de procéder de même pour l’entretien, auprès d’un unique prestataire. Il existe par ailleurs des logiciels de gestion de parc automobile.
Les déplacements professionnels effectués par un salarié avec son véhicule personnel lui imposent de souscrire une garantie spécifique. L’employeur peut aussi les prendre en charge lui-même, au moyen d’un « contrat auto mission ». Les trajets domicile-travail, qui relèvent de la vie privée, sont couverts par les assurances auto classiques.
Il peut être conduit par toutes les personnes mentionnées par le dirigeant. Avec l’accord de ce dernier, un salarié peut souscrire une garantie complémentaire pour ses déplacements personnels, lui permettant, par exemple, de désigner son conjoint comme conducteur secondaire. En cas de sinistre responsable, l’employeur peut demander à son salarié de s’acquitter de la franchise.
La taxe sur les véhicules de société (TVS) : elle s’applique à tous les véhicules destinés au transport de personnes utilisés par l’entreprise : véhicules de tourisme et fourgons pourvus de plusieurs rangées de sièges. Les utilitaires en sont donc exonérés. Elle concerne les véhicules loués ou possédés par l’entreprise, par son dirigeant ou par l’un de ses salariés.
Son montant dépend de la puissance fiscale et des émissions de CO2 du véhicule. Elle est calculée trimestriellement.
La TVA est déductible :
Les véhicules à essence ne donnent actuellement lieu à aucune déduction de TVA pour le carburant. La ministre de l’Environnement, Ségolène Royal, projette cependant d’aligner progressivement leur régime sur celui des véhicules roulant au gazole.
Utiliser un véhicule appartenant à l’entreprise pour des déplacements personnels est un avantage en nature imposable. Il est estimé à :
Il s’applique quand un salarié ou le dirigeant utilise son véhicule personnel à des fins professionnelles. Chaque déplacement est remboursé selon un barème dépendant de la puissance fiscale du véhicule et du nombre de kilomètres parcourus dans l’année. Ce barème tient compte de plusieurs paramètres tels que le carburant, la dépréciation du véhicule, l’entretien, etc.
Les amendes relevant du stationnement, des excès de vitesse ou encore du non-respect des feux rouges sont adressées au titulaire du certificat d’immatriculation. Si le véhicule appartient à l’entreprise, c’est donc à cette dernière de les payer.
L’employeur ne peut en aucun cas procéder à une retenue sur salaire pour obliger le salarié fautif à « rembourser ». Il peut en revanche le dénoncer au moyen d’une requête en exonération. Dans ce cas, l’amende sera envoyée au salarié, assortie du retrait de points correspondant.