Le digital devenu incontournable, même pour les achats quotidiens
Internet a su trouver sa place dans la quasi-totalité des foyers. Se renseigner, comparer les prix, affiner son choix en se basant sur les avis des autres, dialoguer avec le vendeur, réserver ou commander en ligne… et se déplacer seulement pour retirer le produit en magasin est presque devenu la norme. Restaurants, fleuristes, garages automobiles, mais aussi boutiques de mode, coiffeurs et même opticiens : selon une enquête menée par la CCI d’Île-de-France, les deux tiers des commerces sont en réseau et quatre détaillants indépendants sur dix sont présents sur le web. Bien qu’un quart seulement de ces commerçants connectés vende en ligne et que seul un tiers utilise les réseaux sociaux, tous font, grâce à leur visibilité accrue, mécaniquement baisser le chiffre d’affaires de leurs concurrents.
L’internaute, un client comme un autre ?
Crainte de ne pas rentabiliser les coûts d’une présence en ligne, de ne pas en maîtriser les rouages, de voir son image dégradée par les avis négatifs : trop de commerces de proximité pensent pouvoir se passer du « deuxième monde ». Pourtant, pour les deux tiers de leurs clients, Internet constitue un préalable à tout acte d’achat, même pour une somme modique. De plus, le consommateur 2.0 n’est pas seulement devenu plus exigeant, il est aussi infiniment plus bavard que par le passé. Partage de bons plans, d’astuces, de nouveautés, d’endroits à découvrir et, beaucoup plus rarement, d’adresse à éviter… Les réseaux sociaux ont rendu le bouche-à-oreille planétaire. Or, une bonne part de l’activité des artisans et autres commerçants de quartier repose précisément sur cette notion. Ils ont donc tout à gagner à renforcer leur présence sur les médias sociaux.
Du mastodonte Facebook aux réseaux de voisinage : choisir le bon support
Fréquenté par un français sur deux, Facebook constitue un passage obligé. Mais se limiter à ce seul leader, si puissant soit-il, ne suffit pas. Une bonne stratégie social media s’appuie sur deux ou trois réseaux complémentaires. Tous ont leurs avantages, il vous suffit donc de choisir ceux où vous avez le plus de chances de croiser vos clients.
- Adossé au moteur de recherche de loin le plus fréquenté, Google + fait lui aussi figure d’incontournable.
- Orienté visuel, Pinterest et ses « épingles » constituent un support idéal pour montrer ses créations à des internautes qui prendront le temps de les regarder.
- Vos messages tiennent en peu de mots ? La fulgurance de Twitter n’aura pas d’égale pour une diffusion massive et à grande vitesse de vos offres du moment.
- Même principe, mêmes résultats, mais avec des photos et de courtes vidéos : Instagram n’est pas réservé aux clichés de vacances des starlettes.
- À commerce de proximité, réseau de voisinage (par exemple Smile, Voisinéo). Réservés aux habitants d’une ville ou même d’un quartier, ces réseaux à dimension humaine recréent du lien entre riverains, particuliers et professionnels… et répondent parfaitement aux objectifs des petits commerces.
- Les réseaux sociaux professionnels, à l’image de Viadeo ou LinkedIn, permettent d’ajouter à son profil une page dédiée à son activité.
- Les sites d’avis consommateurs, à l’image de l’incontournable Tripadvisor ou de Yelp, dédiés au commerce au sens large, affichent aussi les horaires d’ouverture, proposent des liens sur le site ou la page web du magasin et permettent même de prendre un rendez-vous.