La solitude de l’entrepreneur : une réalité
Souffrance au travail : les dirigeants en première ligne
Le burn-out n’est pas qu’un sujet à la mode réservé aux cadres surmenés. Il touche de plus en plus de dirigeants, sur le pont 24h/24 parce qu’ils se refusent à décrocher ou faute d’avoir su s’entourer de relais efficaces, déléguer et partager les soucis inhérents à la gestion de toute entreprise. Manque de moyens financiers, contraintes administratives, dissensions internes, pression de la concurrence, mécontentement des clients… trop souvent, la gestion d’une entreprise s’apparente à un rôle d’homme-orchestre condamné à exceller dans tous les domaines. Héroïque ? Sans aucun doute, mais aussi et surtout toxique.
Situations anxiogènes et vrais problèmes : diagnostiquer les causes
Les entrepreneurs perpétuellement sereins sont rares à l’heure où une petite entreprise sur trois connaît des difficultés de trésorerie et où plus de 60 000 défaillances sont enregistrées chaque année. Toutefois, certains signes doivent alerter. Perte de sommeil ou d’appétit, désintérêt pour tout ce qui ne relève pas de l’entreprise, vie privée réduite à la portion congrue… Trop souvent vus comme indissociables de l’entrepreneuriat, ces symptômes caractérisent avant tout un « trop-plein » toujours contre-productif.
Prendre un minimum de recul s’impose, le temps de démêler le stress positif, teinté d’adrénaline, des facteurs anxiogènes d’identifier les items sur lesquels il est possible d’intervenir. Et de tenter d’alléger le fardeau au moyen de mesures salvatrices.