Les entreprises qui ne peuvent pas ou qui ne veulent acheter leurs locaux professionnels peuvent se tourner vers la location. Cette solution est également privilégiée par les entreprises qui veulent acheter mais qui sont dans l'attente de trouver une bonne affaire.
Quel type de location ?
La location individuelle est la formule la plus répandue. Un entrepreneur loue seul un local professionnel et paye l'ensemble des frais afférents à la location. Cette solution est particulièrement adaptée aux commerçants, aux artisans ayant besoin de stocker des marchandises et à certaines professions libérales ayant besoin de confidentialité (comptables, avocats) ou d'équipements spécifiques (notamment les médecins spécialistes : kiné, dentiste...).
Les locataires se divisent alors les frais afférents à la location : loyer, électricité, internet, téléphone... Cette solution est évidemment plus adaptée pour les professions libérales : architectes, graphistes, journalistes... De nombreux sites Internet proposent des partages de locaux professionnels, comme Bureaux à partager, Cobureau ou tout simplement les petites annonces.
D'autres formes de locations partagées existent depuis plus longtemps et s'adressent aux entreprises spécialisées dans les secteurs technologiques :
- les pépinières ;
- les incubateurs ;
- les couveuses ;
- les technopôles.
Quel type de bail ?
Les baux commerciaux sont strictement encadrés par le Code du commerce. Ils s'adressent en particulier aux professionnels exerçant une activité commerciale, artisanale ou industrielle.
La durée minimale du bail est de 9 ans. Le loyer est révisable tous les 3 ans. Le bailleur a l'obligation de garantir au locataire qui le désire le renouvellement du bail arrivé à expiration (sauf en invoquant certains motifs qu'il devra prouver).
Les baux professionnels sont moins réglementés, et donc moins avantageux, que les baux commerciaux. Il n'existe pas de statut particulier. La durée du bail doit être d'au moins 6 ans. Le locataire doit passer par un notaire si cette durée dépasse 12 ans.
À noter : À l'expiration du bail professionnel, le loueur n'est pas tenu de relouer le local au locataire sortant. Le professionnel peut donc se retrouver sans local à l'expiration du bail, ce qui peut fragiliser son activité.
Quelles conséquences fiscales ?
Dans le cadre d'un bail commercial, le locataire doit avancer plusieurs frais. Ces frais sont déductibles du revenu imposable du locataire. En revanche, le droit au bail n'est pas déductible. Il constitue une indemnité versée au propriétaire du local et, de ce fait, n'est pas amortissable.
Concernant le bail professionnel, les frais de bail et les loyers sont déductibles du résultat imposable du professionnel libéral. Les frais d'acquisition du droit au bail peuvent être amortis de la première à la troisième année.
- Commercial pour les entreprises.
- Professionnel pour les professions libérales.
- le paiement d'un pas-de-porte (droit d'entrée).
- les honoraires du rédacteur du bail (notaire).