Publié le 29/01/2020
Vous vous apprêtez à reprendre une entreprise ou monter une start-up autour d’un produit innovant ? Vous souhaitez diversifier votre activité en lançant un nouveau service ? Ou simplement évaluer le potentiel d’une idée ?
Aligner trois chiffres sur une feuille de papier ne suffit pas. Vous pourrez difficilement faire l’économie d’un business plan, même si vous souhaitez vous lancer seul, sans autre financement que vos propres deniers. Moitié exercice de style, moitié figure imposée, le business plan détaille toutes les composantes économiques et financières d’un projet entrepreneurial.
De la description du produit aux perspectives à moyen terme, il raconte par le menu une histoire en devenir. Conçu pour convaincre (les banquiers, les investisseurs, les partenaires potentiels), il a aussi et surtout une autre mission : donner à son auteur une vision réaliste de son projet. Si vous jouez le jeu d’un business plan abouti, vous augmenterez vos chances de succès en vous posant les bonnes questions, en cherchant les meilleures réponses, détectant ainsi les forces, mais aussi les faiblesses de vos intentions… avant de passer à l’action.
Quelle structure choisir ? Quelle place accorder au texte et aux éléments chiffrés ? Par quoi commencer ? Comment conclure ? Un business plan n’a rien d’une œuvre littéraire. C’est un document de travail, une base solide et structurée destinée à placer son auteur sur de bons rails.
Évolutif, il permet de visualiser plus facilement d’éventuelles pistes d’amélioration.
Pérenne, il accompagne l’entrepreneur bien au-delà de la phase projet, l’incitant à infléchir le cap lorsque la réalité s’éloigne des prévisions théoriques qu’il contient. Concrètement, ce document de plusieurs dizaines de pages ne doit rien laisser au hasard. Compte tenu des enjeux, l’objectivité et la transparence sont de mise.
Il se divise en deux grandes parties :
Pour séduire et convaincre vos partenaires, une synthèse de quelques feuillets maximum est plus que conseillée, présentant les éléments clés et leur permettant de se faire rapidement une idée de votre projet et de sa viabilité.
Que vous recherchiez des associés, un emprunt bancaire ou l’aide d’une collectivité, c’est votre business plan qui parlera pour vous. Sur le fond, mais aussi sur la forme : une présentation dynamique et attractive est toujours utile, mais il reste préférable de miser sur la sobriété et la justesse des analyses plutôt que sur des phrases-chocs et des effets de manche.
Quoi, comment, avec qui et pour qui ? Savoir décrire votre aventure entrepreneuriale
Pertinence de l’offre, profil des hommes, politique commerciale… l’étude économique présente le projet et en démontre la cohérence. Elle précise le montage juridique et détaille l’ensemble des moyens mis en œuvre et des ressources à mobiliser.
Elle inclut :
L’étude financière décrit le devenir du projet, en général sur une période de trois ans. Elle comprend au minimum :
En savoir plus sur l'élaboration d'un budget prévisionnel.
Le volet financier a tout à gagner à être confié à un professionnel, un expert-comptable par exemple. Sans forcément déléguer la réalisation de l’intégralité de son business plan à un consultant spécialisé, en parler avec un spécialiste en création d’entreprise, le donner à lire à son entourage permet de détecter plus facilement ses lacunes, les éléments incomplets, les aspects qui posent question.
Pour la forme, de nombreux sites proposent des modèles à suivre pas à pas : pratique pour être certain de n’avoir rien oublié !
Pour plus d'informations, vous pouvez consulter le site CCI Business Builder et le site de la Bpi.