Publié le 02/11/2018
Plusieurs questions méritent d’être soulevées avant de se lancer dans un tel projet :
L’objectif : effectuer un état des lieux de la société en se focalisant sur cinq points qui intéresseront directement l’acheteur :
Ce plan vise à identifier et à planifier les actions principales à mettre en œuvre dans les mois ou les années à venir pour rendre la société attractive vis-à-vis d’acheteurs potentiels. Il doit ainsi inclure des données sur :
À titre plus personnel, le cédant doit aussi prendre en compte :
Il existe trois moyens d’évaluer la valeur d’une entreprise.
Il s’agit d’évaluer la valeur de marché de l’entreprise.
Il faut donc réévaluer les actifs d’exploitation et hors exploitation. Puis, il faut déduire les éléments du passif après les avoir réévalués. La différence entre l’actif et le passif permet de déterminer l’actif net corrigé, qui correspond à la valeur de la société.
L’approche se veut plus financière et s’avère plus complexe. Le principe : déterminer les bénéfices et les flux de trésorerie (cash flows) qui seront dégagés par l’entreprise dans le futur en fonction de l’évolution du secteur. Ce type d’estimation implique de faire appel à un professionnel de la comptabilité.
Cette méthode est plus simple. Elle consiste à déterminer la valeur de l’entreprise en la comparant à d’autres entreprises du même secteur. Les CCI disposent de bases de données qui permettent de connaître la valeur d’une entreprise en fonction de son chiffre d’affaires, de son activité et de sa localisation.
A noter : Les CCI proposent aux cédants de rencontrer des professionnels spécialisés dans la cession d’entreprise afin d’être accompagnés dans leurs démarches.
Le projet de cession implique obligatoirement la rédaction d’un dossier de présentation qui servira de socle aux futures négociations. Ce document reprend les forces et les faiblesses de l’entreprise et doit permettre aux futurs acheteurs de se faire une idée précise de son fonctionnement et de sa santé financière. La structure du dossier et les arguments présentés doivent rester simples et clairs.
Compte tenu du caractère stratégique des informations contenues dans ce dossier, il est indispensable de faire signer à ses lecteurs un engagement de confidentialité.
Deux clauses peuvent permettre de parvenir à un accord, notamment si le montant de la vente est très élevé ou si le cédant souhaite accompagner le repreneur dans la durée (plus d’un an) :
À la suite de la cession, le cédant sera en possession d’une grosse somme d’argent qu’il faudra déclarer à l’administration fiscale. Il est important pour le cédant de connaître l’incidence fiscale de cette vente sur ses revenus.
Si l’entreprise est cédée à l’un des membres de la famille, le cédant peut bénéficier de certains allégements fiscaux portant sur les droits de mutation, les plus-values professionnelles et les droits de succession.
Pour plus d’informations, consulter le site de l’APCE.
Le cédant peut aussi bénéficier de nombreuses exonérations (voir ici). S’il ne remplit pas les conditions nécessaires, c’est le taux d’imposition des plus-values à long terme (plus de deux ans) qui reste en vigueur :
Le calcul de l’imposition de la plus-value est très complexe et obéit à de nombreuses règles juridiques et fiscales. Pour plus d’informations, consultez le site de l’APCE.
La convention de tutorat permet au cédant d’accompagner le repreneur pendant une période comprise entre 2 et 12 mois. L’objectif : faciliter la transition et transmettre son expérience professionnelle, son savoir-faire.
Cette aide peut être accordée gratuitement ou bien moyennant rémunération. Ce revenu est cumulable avec la pension de retraite de base du cédant et peut représenter un complément intéressant.
Pour plus d’informations, consultez le site aides-entreprises.fr
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