Publié le 16/11/2021
Vivre sa retraite dans un pays hors Union Européenne ou sans accord avec la France ne pose aucune difficulté en matière de versement de sa pension de retraite. En revanche, il en va différemment pour la prise en charge des soins de santé, qui ne sont plus couverts par l'Assurance Maladie française. Heureusement, des dispositifs existent pour bénéficier d'une protection sociale localisée dans le nouveau pays de résidence. Il est ainsi possible d’adhérer à la Caisse des Français de l'Étranger (CFE) ou de souscrire une assurance auprès d'une compagnie d'assurance privée.
En vivant à l’étranger, le retraité n’aura plus besoin de payer la contribution sociale généralisée (CSG), la contribution pour le remboursement de la dette sociale (CRDS) ou la contribution de solidarité pour l’autonomie (Casa) prélevées sur sa pension. En revanche, une cotisation d’assurance maladie sera due si les soins de santé demeurent à la charge d’un régime français d’assurance maladie.
S’il existe une convention entre la France et le pays d’accueil, ce sont les règles fiscales fixées dans la convention qui s’appliqueront à savoir soit la fiscalité française, soit celle du pays d’exil.
S’il n’y a pas de convention (par exemple : Paraguay, Cambodge, Norvège, Bahamas, Maldives…), il existe un risque de double imposition. D’où l’importance de bien se renseigner avant de partir !