Publié le 30/10/2021
Avec 1 880 M€ récoltés en 2021, le financement participatif est devenu une authentique alternative au crédit bancaire. Plus de 30 000 PME et TPE en quête de fonds y recourent chaque année pour faciliter leur développement. Le principe est simple : tout se passe par Internet, via des plateformes de mise en relation entre des porteurs de projets et un large public d’investisseurs potentiels constitué d’internautes. Chaque contribution est modeste, de quelques dizaines à quelques centaines d’euros. C’est leur nombre, et donc la dimension communautaire du concept, qui permet de boucler le financement.
Si l’idée de se passer des banques est séduisante, elle n’en demeure pas moins risquée. Afin de sécuriser cette composante de l’économie collaborative, depuis octobre 2014, une ordonnance réglemente les différents aspects du financement participatif. Elle a notamment supprimé le monopole bancaire concernant les prêts rémunérés, mais pas seulement. Les internautes désireux de financer un projet peuvent désormais le faire de trois façons différentes :
Compte tenu de la nature de leur activité, les plateformes Internet spécialisées sont régies par une réglementation précise. Deux statuts cohabitent, encadrés par la Banque de France et l’Autorité des marchés financiers :
Même si la plupart des levées de fonds se limitent à quelques milliers ou quelques dizaines de milliers d’euros, la réglementation autorise un porteur de projet à collecter jusqu’à un million d’euros par le biais du financement participatif. Chaque investisseur pourra lui apporter jusqu’à 1 000 €.
Comme souvent, les premiers internautes qui décideront de s’engager aux côtés d’un entrepreneur joueront un rôle décisif dans le succès de l’opération. Que vous souhaitiez financer un nouvel outil ou le lancement d’une activité, il vous faudra donc convaincre, non pas un banquier, mais des milliers d’investisseurs potentiels. Description complète du projet, communication de données financières… à vous de vous montrer sous votre meilleur jour !