Publié le 18/03/2022
Bien que les vignes soient relativement résistantes à la sécheresse, au vent ou encore aux orages, elles ont un point faible : le gel. C'est tout particulièrement vrai au printemps, saison à laquelle les bourgeons se développent en raison de la hausse des températures. Ces premiers bourgeons, riches en eau, sont alors particulièrement sensibles aux températures négatives. Et dès que les -2 ou -3°C sont atteints, ils vont geler de l'intérieur, entraînant alors leur destruction.
Les conséquences d'un épisode de gel sont d'ailleurs bien souvent dramatiques pour les vignerons. Le dernier sinistre en date, intervenu en avril 2021, a par exemple détruit un tiers de la production viticole tricolore, occasionnant une perte de chiffre d'affaires de l'ordre de deux milliards d'euros selon la FNSEA (Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles)(1).
En raison du dérèglement climatique, les épisodes de gel sont certainement amenés à s’intensifier, tant en régularité qu’en intensité. Pour s’en prémunir, les vignerons disposent toutefois de différents moyens d’action plus ou moins perfectionnés(2).
Ces techniques n’étant pas infaillibles, tout particulièrement face aux gels les plus extrêmes, une autre solution se dessine pour les vignerons : la souscription d’une assurance multirisques climatiques récolte, garantissant une indemnisation en cas de destruction de la production. Ce type de contrat présente d’ailleurs plusieurs avantages :
A noter que vous pouvez disposer d’une garantie offre grêle et autres aléas climatiques dans votre offre Generali, qui vous protège en cas d’évènement de ce type.
La souscription d’une assurance semble d’autant plus essentielle que les vignes sont exclues du régime des calamités agricoles depuis 2010. Hors dispositions temporaires, comme cela a été le cas lors du dernier épisode de gel, les vignerons ne peuvent donc plus être indemnisés par le Fonds national de gestion des risques en agriculture (FNGRA) en cas de perte de récolte, contrairement aux arboriculteurs par exemple.
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Sources :
(1) Gel : plus de 4 milliards d’euros de pertes estimées dans la viticulture et l’arboriculture - Le Parisien - 2021
(2) Protection du vignoble contre l gel de printemps - Chambres d'agriculture – 2018
(3) Dégâts liés au gel : "70% du vignoble n'est pas assuré" - La Revue du Vin de France - 2021