Publié le 30/10/2018
Votre banquier va jauger la capacité de votre entreprise à pouvoir le rembourser. C’est pourquoi vous devez lui présenter une situation précise de votre société, de votre secteur, de vos performances passées et à venir. La décision de vous financer se basera essentiellement sur des données comptables (bilan, comptes de résultat).
Il est rare que les banques financent la totalité des besoins professionnels des TPE ou PME, notamment lorsqu’il s’agit de la création ou de la reprise d’une société. Il vous sera probablement demandé de fournir un apport personnel d’au moins 20-30 %.
Le banquier a besoin de garanties s’il vous prête de l’argent.
- Soit le niveau de vos capitaux propres (capital social, réserves légales et statutaires, report à nouveau, résultat de l’exercice) est suffisamment rassurant.
- Soit vos capitaux propres sont insuffisants, et votre banquier exigera une caution de la part d’un tiers.
Malgré tout le sérieux que vous apportez à votre dossier, il est possible que vous essuyiez un refus de la part de votre banque. Vous devez alors rechercher d’autres formes de financement. Et il en existe beaucoup.
De plus en plus d’entreprises proposent d’aider les TPE et les PME à obtenir des financements professionnels.
Cette démarche offre deux avantages :
Combien ça coûte ?
Les courtiers vous facturent un faible pourcentage (entre 1 et 2 %) sur le montant du crédit accordé.
Vers qui se tourner ?
OSEO, CDC Entreprises et la Banque européenne d’investissement (BEI) ont lancé un nouveau fonds appelé « Avenir Entreprises Mezzanine » (AEM). Il intervient sous forme d’obligations convertibles de 50 000 à 300 000 €, sur une durée de 8 ans en général, remboursables en une ou plusieurs tranches.
Assimilable à des quasi-fonds propres, ce financement préserve la capacité d’endettement et renforce le bilan de l’entreprise. Il s’adresse aux TPE et PME qui réalisent un chiffre d’affaires inférieur à 50 millions d’euros.
Le CSOEC a signé des conventions avec trois réseaux bancaires pour favoriser l’accès au crédit des petites entreprises et faciliter leur accompagnement financier.
Grâce à un dossier simplifié, l’entreprise peut avoir accès à un prêt de 25 000 € présenté par son expert-comptable. Le réseau bancaire s’engage à donner une réponse rapide et à motiver les raisons d’un éventuel refus.