Publié le 30/10/2018
Ils sont cadres en ressources humaines, directeurs administratif et financier ou encore responsables informatiques. Ces décideurs, souvent en seconde partie de carrière, ont fait le choix de valoriser leur expérience sans pour autant souhaiter intégrer durablement une structure.
Pour une durée prédéterminée dépassant rarement neuf mois, ils rejoignent une entreprise en quête de talents, mais pas forcément dimensionnée pour embaucher en CDI. Ils peuvent intervenir à temps plein ou à temps partiel.
Polyvalents et adaptables, les managers de transition sont aptes à :
Ces renforts provisoires remplissent des objectifs précis, aux résultats rapidement appréhendables et se cantonnent à la mission qui leur est assignée.
Les managers de transition ne sont pas salariés. Leur prestation est facturée à l’entreprise bénéficiaire, soit par eux-mêmes, soit par l’intermédiaire d’une structure, par exemple de portage salarial.
Certains sont également affilés à des agences d’intérim. Leur tarif varie selon leur profil et leur expérience.
Que vous interveniez ou non dans un domaine sensible, faites-vous aider d’un conseiller juridique pour rédiger le contrat d’intervention de votre futur manager et assurez-vous qu’y figureront les indispensables clauses de confidentialité et de non-concurrence. Décrivez le plus précisément possible la ou les missions que vous comptez lui confier et les résultats attendus.
Sites dédiés à l’emploi des cadres, agences d’intérim ou encore cabinets spécialisés…
Vous trouverez le plus souvent votre perle rare sur Internet. Vous pouvez également charger un cabinet de recrutement d’opérer, pour votre compte, une première sélection. Mais attention, cette profession en vogue attire de nombreux candidats, et certains voient en elle une simple alternative au chômage.
Quel que soit votre besoin :
Et au moment d’arrêter votre choix, n’ayez qu’une idée en tête : vous vous apprêtez à confier une part non négligeable de l’avenir de votre entreprise à une tierce personne.