Publié le 09/01/2020
Comme toute entreprise, vous devez être irréprochable sur le plan comptable et financier sans toutefois pouvoir se permettre de passer trop de temps à gérer de l’administratif, ni de dépenser trop d’argent en frais bancaires ou en honoraires d’expert-comptable. La technologie, sans être une baguette magique, peut vous aider à trouver le bon équilibre.
Facturation et comptabilité en ligne
Pour quelques dizaines d’euros par mois (voire moins), vous pouvez vous appuyer sur des solutions cloud et mobiles, vous permettant de dématérialiser tout ou partie du processus comptable. L’outil FactAE permet par exemple aux micro-entrepreneurs de réaliser les devis et factures en un clic, en conformité avec la loi. Plus complets, les logiciels Livli, Novaa Expertise ou SmallBusinessAct, développés par des cabinets d’experts-comptables, épaulent les indépendants dans la fastidieuse gestion des notes de frais, la déclaration de TVA ou la réalisation du bilan annuel.
Banque en ligne
Les néobanques comme Shine ou Qonto proposent des cartes bancaires compétitives et des services d’accompagnement conçus spécifiquement pour les indépendants. Dans les circuits traditionnels, le travailleur non-salarié est un profil bancaire qui n’a pas facilement accès à l’emprunt. Vous pouvez faire appel à Mansa pour demander un prêt ou à Aria pour ouvrir un compte d’épargne destiné à provisionner la TVA, les cotisations sociales ou mettre de l’argent de côté pour les vacances.
Trouver des missions et des nouveaux clients, c’est le nerf de la guerre pour un indépendant. Des dizaines de plateformes digitales se proposent de mettre en relation indépendants et entreprises, autour d’une commande ponctuelle ou d’un projet. Parmi elles, Malt, Station Spatiale, Talent.io ou 404Works. Chaque plateforme a son propre positionnement et un modèle économique qui varie selon les secteurs visés (commission au succès, abonnement, inscription gratuite).
Le réseau social professionnel LinkedIn reste incontournable pour identifier des opportunités dans son réseau, mais également pour soigner son personnal branding et asseoir sa visibilité sur le web. Des start-up comme RaiseYourBiz orchestrent et facilitent les démarches d’apport d’affaires. D’autres comme Klevr aident les consultants indépendants à formaliser et vendre leur offre de conseil.
L’organisation du temps et des tâches est sans doute l’un des plus grands défis du travailleur indépendant. La Google Suite reste la référence en matière d’outils cloud et collaboratifs pour la bureautique, la gestion de l’agenda ou l’hébergement des données. Elle permet surtout d’intégrer à son interface des extensions d’outils externes de gestion de projet comme Trello ou Slack, très utiles pour prioriser vos tâches ou travailler à distance avec vos clients.
L’application Wibbi permet quant à elle à un travailleur indépendant de partager automatiquement ses disponibilités avec ses donneurs d’ordre et partenaires, et ainsi d’éviter de perdre un temps précieux à croiser des agendas. Enfin, pour ceux qui veulent optimiser leur concentration ou qui souhaitent un coup de main pour relancer leurs clients ou centraliser tous les flux d’information, l’assistant virtuel Inyo propose ses services pour une dizaine d’euros par mois.
Chez les indépendants, la formation est souvent la cinquième roue de carrosse, faute de temps et d’obligations légales. Face à l’obsolescence de plus en plus rapide des compétences, renoncer à se former constitue donc un risque à long terme. Sur le champ du digital learning, les plateformes sont légions : OpenClassRooms, LinkedIn Learning ou LiveMentor, par exemple. On y trouve des cours gratuits ou payants, souvent de qualité, parfois certifiants, même diplômants.
Rappelons que les indépendants cotisent au titre de la formation professionnelle : les cours en ligne peuvent être financés sous certaines conditions. Suite à la récente réforme, vous pouvez vérifier vos droits à la formation sur votre Compte Activité.