Publié le 19/05/2023
Au même titre que les salariés, les travailleurs indépendants sont rattachés au régime général de la Sécurité sociale. Ils bénéficient donc du même remboursement de l’Assurance maladie pour leurs dépenses de santé. Malgré tout, leur reste à charge peut être très conséquent car :
C’est tout l’intérêt d’une complémentaire santé pour travailleur indépendant : compléter le remboursement de l’Assurance maladie afin de limiter la somme restant à votre charge. Un contrat d’autant plus intéressant qu’il peut vous faire bénéficier de services annexes (tarifs négociés chez certains professionnels de santé, analyse de devis, téléconsultation, etc.).
Bon à savoir : contrairement à un salarié qui a l’obligation d’adhérer à la mutuelle collective de son entreprise, un travailleur non salarié (TNS) est libre de souscrire ou non une complémentaire santé individuelle.
Le choix de votre complémentaire santé pour indépendant doit tout d’abord être réalisé en fonction de votre profil. Nature de votre activité, risques auxquels vous êtes confronté, situation familiale, problèmes de santé, consommation de soins... autant de critères qui doivent vous permettre d’identifier vos besoins.
À titre d'exemple, un TNS travaillant sur ordinateur est susceptible de développer un trouble musculosquelettique et peut donc avoir intérêt à être bien remboursé pour les soins paramédicaux (kinésithérapie par exemple). En revanche, une personne portant des lunettes pourra préférer bénéficier d’une bonne prise en charge en optique.
Après avoir identifié vos besoins, vous devez sélectionner les garanties qui y répondent. Dans tous les cas, certains postes s'avèrent généralement indispensables : consultations, hospitalisation ou encore analyses et examens de laboratoire.
Sur d’autres postes, vous pouvez avoir intérêt à moduler votre niveau de remboursement en fonction de votre situation. C’est notamment le cas pour les lunettes, les aides auditives, les prothèses dentaires, les médicaments et les médecines douces par exemple.
Quoi qu’il en soit, prenez le temps de comparer les contrats et les formules afin de trouver la complémentaire santé TNS la mieux adaptée à votre situation.
À garanties équivalentes, des contrats peuvent se distinguer selon leurs modalités d’application. C’est pourquoi, il est important de vérifier plusieurs critères, dont :
En France, certains contrats de complémentaire santé sont dits « loi Madelin ». Ils permettent aux TNS de déduire leurs cotisations de leur bénéfice imposable (dans la limite des plafonds en vigueur). Un cadre fiscal avantageux qui incite les travailleurs indépendants à couvrir leur santé.
Pour bénéficier de cette déductibilité, vous devez souscrire un contrat respectant les critères de la loi Madelin (panier minimum de soins, niveau de remboursements, etc.). Il vous faut également indiquer sur votre déclaration de revenus le montant des cotisations que vous avez déduit.
Bon à savoir : les micro-entrepreneurs ne peuvent pas bénéficier de cette déductibilité car, à la place, ils profitent déjà d’un abattement forfaitaire automatique sur leur chiffre d’affaires.
Succédant à la CMU-C (2), la complémentaire santé solidaire (CSS) est une complémentaire santé gratuite ou à tarif réduit, pouvant notamment être accordée aux travailleurs non-salariés.
Pour prétendre à la CSS, vos ressources annuelles doivent respecter un certain plafond. Si vous êtes le seul membre de votre foyer par exemple, vos ressources doivent être inférieures à :
Le saviez-vous ? Le contrat Ideo Santé de Generali est une complémentaire santé dédiée aux professionnels et qui offre le choix entre 5 niveaux de couverture. Le contrat a obtenu le label d'Excellence 2023 des Dossiers de l'Épargne.
(1) Source : Les dépenses de santé en 2021 – édition 2022 - Résultats des comptes de la santé - Drees - 2022
(2) CMU-C : Couverture maladie universelle complémentaire