Publié le 30/10/2018
Aurélie Lambertyn, responsable offre produits et services protection sociale chez Generali, répond à vos questions.
Comme vous exercez une profession libérale réglementée, la loi vous oblige à souscrire une responsabilité civile professionnelle comportant une garantie d’au moins dix ans, prévoyant un montant minimal de 500 000 € par sinistre et d’un million d’euros par année d’assurance.
Vous aurez par ailleurs besoin d’une assurance multirisque professionnelle couvrant les dommages affectant vos locaux et vos biens. Celle-ci pourra être assortie d’une garantie vous permettant le maintien de votre activité en cas de sinistre : soutien financier, perte d’exploitation, etc. Dans votre cas, l’option « assurance archives et supports d’information », qui prend en charge les frais de reconstitution, est fortement conseillée.
Vous avez également tout intérêt à opter pour une protection sociale de qualité, et ce en complément des prestations de la CAVEC (le régime obligatoire spécifique aux experts-comptables) : une complémentaire santé, un contrat de prévoyance pour préserver votre niveau de vie et celui de vos proches ainsi qu’un contrat de retraite pour préparer au mieux votre retraite. Dans le cadre de la loi Madelin, les cotisations sont déductibles de votre revenu imposable (dans la limite prévue par la législation fiscale).
Plusieurs éléments à prendre en compte pour choisir les contrats : analyser les taux de remboursement santé proposés, vérifier que le barème d’invalidité prévu par le contrat de prévoyance est bien adapté à votre profession, etc.
Enfin, si vous employez des salariés, la loi vous oblige à leur proposer une complémentaire santé.