Publié le 05/08/2020
Si vous exercez une activité de consultant sous le régime de la micro-entreprise, vous appartenez à la catégorie des professions libérales dites « non réglementées »1. Auparavant, vous étiez rattaché à la SSI (Sécurité sociale des indépendants) pour votre régime de protection sociale, un organisme transitoire de 2 ans ayant remplacé le RSI (Régime social des indépendants). Depuis le 1er janvier 2020, vous êtes désormais rattaché à l’Assurance maladie pour votre couverture santé obligatoire2.
Toutefois, vous ne cotisez pas pour les accidents du travail ni pour les maladies professionnelles3. En tant que consultant indépendant, vous ne pouvez donc pas prétendre à des indemnités journalières pour ces motifs. En revanche, vous pouvez bénéficier – sous certaines conditions - d'indemnités journalières en cas d'arrêt de travail, que celui-ci soit dû à un accident ou à une maladie.
Suite à votre arrêt de travail, vous devez respecter trois conditions pour bénéficier d’indemnités journalières au titre de votre activité de consultant en micro-entreprise4 :
Si vous remplissez ces conditions, le montant de l'indemnité journalière correspondra à 1/730e de votre revenu d'activité annuel moyen des 3 dernières années soumis à cotisations, dans la limite de 56,35 € par jour.
Si votre arrêt est dû à un accident, l'indemnité vous est versée après un délai de carence de 3 jours, à condition que l’arrêt soit supérieur à 7 jours. En revanche, si sa durée est égale ou inférieure à 7 jours, votre arrêt de travail ne sera pas indemnisé4.
En plus de respecter les conditions abordées précédemment, vous devez consulter un médecin pour obtenir un avis d'arrêt de travail. Deux situations sont alors possibles :
Pour éviter toute mauvaise surprise suite à votre indemnisation, vous devez également respecter plusieurs obligations durant votre arrêt :
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1 Liste des professions libérales, BPI France
2 Les créateurs d’une micro-entreprise en 2019 étaient déjà rattachés à la CPAM pour leur couverture santé obligatoire.
3 Cotisations et contributions sociales des professions libérales, Service Public
4 Créateur d'entreprise travailleur indépendant : votre protection sociale en 2020, URSSAF
5 Si les revenus sont inférieurs à certains seuils, il est nécessaire de cotiser sur une base annuelle minimale, fixée à 16 454 €, pour prétendre aux indemnités journalières.
6 Arrêt maladie : les démarches de l'assuré, Ameli
7 L'accord de la CPAM est nécessaire en cas de séjour en dehors du département où l'assuré réside habituellement.