Publié le 30/10/2021
Ces contrats s'adressent aux personnes soumises à l'impôt sur le BIC (bénéfice industriel et commercial) ou le BNC (bénéfice non commercial). De plus, ces personnes doivent être affiliées au régime des TNS (travailleurs non salariés).
Sont donc éligibles :
Les travailleurs non salariés sont moins bien protégés que les travailleurs salariés en matière de retraite, de santé et de prévoyance. Les contrats Madelin visent à pallier ces différences et peuvent être souscrits de quatre manières différentes, en fonction des besoins et des moyens des souscripteurs.
Les contrats Madelin permettent au souscripteur de se constituer une retraite complémentaire qui lui sera reversée sous forme de rentes viagères. Les contrats peuvent être :
- mono-support : l'argent est investi dans un fonds en euros uniquement.
- multi-support : l'argent est investi entre plusieurs fonds.
- en points : les cotisations sont directement transformées en points retraite.
Les contrats Madelin orientés prévoyance permettent au souscripteur :
- de se garantir un niveau de revenus en cas de perte d'activité ou d'invalidité ;
- de délivrer un capital à ses proches en cas de décès.
Les contrats Madelin orientés santé visent à compléter les remboursements de l'assurance maladie. Les contrats peuvent être :
- individuels : ils s'adressent au TNS et éventuellement à ses ayants droit.
- de groupe : ils s'adressent en particulier aux familles nombreuses.
Ce type de contrat vise à garantir un revenu fixe en cas de perte d'activité aux dirigeants d'entreprise, à savoir les gérants majoritaires d'EURL, de SARL, de SEL, de SNC, les artisans, les commerçants, les agents généraux d'assurance et les courtiers. La perte d'emploi doit être consécutive à un redressement ou à une liquidation judiciaire. La durée d'indemnisation varie entre 12 et 24 mois.
Les cotisations des contrats Madelin peuvent être déduites des impôts sur le revenu selon un plafond qui varie en fonction du type de contrat souscrit.
Le plafond de déduction fiscale correspond à 10 % du PASS (plafond annuel de la sécurité sociale) ou 10 % des revenus professionnels, limités à 8 PASS, augmentés de 15 % des revenus compris entre 1 et 8 PASS.
Le plafond de déduction fiscale correspond à 3,75 % des revenus professionnels, augmentés de 7 % du PASS. Le total ne peut dépasser 3 % de 8 PASS.
Le plafond de déduction fiscale correspond à 1,875 % des revenus professionnels, sans dépasser 8 PASS ou à 2,5 % du PASS.
Attention : le calcul des déductions fiscales est basé sur les revenus de l'année N, et non N-1.