Publié le 30/10/2018
Catherine Simeoni-Sanchez, chef de produit Prévoyance chez Generali, répond à vos questions.
Cet élément constitue la principale différence entre les divers contrats de prévoyance. Il concerne l’indemnité journalière se substituant au revenu en cas d’incapacité de travail. Le contrat indemnitaire tient compte des prestations déjà versées par le régime obligatoire ou par d’autres complémentaires. Celles-ci sont déduites de l’indemnité versée au titre de la prévoyance. À l’inverse, le contrat forfaitaire prévoit une indemnisation fixe, indépendante des autres prestations.
Offrant un revenu plus en adéquation avec le niveau de vie réel de l’assuré, le contrat forfaitaire est aussi plus sécurisant.
D’autres paramètres doivent toutefois guider votre choix, notamment le mode de calcul du taux d’invalidité. Certains contrats prévoient un barème fixe, d’autres tiennent compte de la nature de l’activité. La perte d’un pouce peut, par exemple, empêcher totalement un chirurgien ou un kinésithérapeute d’exercer. Examinez attentivement les exclusions (par exemple les problèmes de dos), prenez le temps de bien étudier les conditions générales du contrat et jouez la transparence avec votre assureur. Mieux vaut s’acquitter d’une surprime si vous pratiquez un sport réputé dangereux plutôt que de découvrir trop tard que ce risque n’est pas couvert.