Publié le 30/10/2018
Centralisation des approvisionnements, informatisation des échanges en lien avec les progiciels de gestion, développement des groupements d’achats, y compris pour les PME et TPE… Partout, l’heure est à la rationalisation. Facilitant une comparaison objective des offres des fournisseurs, les places de marché, notamment, apparaissent comme un moyen de mieux maîtriser ses coûts.
Depuis les plates-formes de e-commerce dédiées aux ventes BtoB, jusqu’aux marketplaces spécialisés dans l’électronique ou les matériaux de construction, rares sont aujourd’hui les distributeurs qui peuvent se priver d’une présence sur le web.
18 % des commandes sont désormais effectuées de manière électronique (hors e-mail), contre seulement 13 % en 2010. Elles devraient représenter un achat sur quatre en 2020. En valeur, la progression annuelle, stable, est de l’ordre de 8 %.
Viennent en tête les voyages (58 % des achats), les fournitures et équipements de bureau (33 %), les fournitures et équipements médicaux (25 %) et l’automobile : 13 % des pièces et un pneu sur quatre sont désormais achetés par voie électronique.
Pour les distributeurs, le e-commerce reste cependant un canal de vente complémentaire. Plus de deux tiers du volume des ventes sont encore réalisés en agence, en point de vente, par des commerciaux sur le terrain ou par téléphone.
Renoncer à son catalogue papier reste prématuré, mais la plupart des distributeurs réduisent la fréquence des envois, et les ciblent davantage. On devrait également de plus en plus assister à un recentrage des équipes commerciales autour du conseil et de l’expertise, au détriment de la vente stricto sensu.
Toujours en devenir, le e-commerce ne présente donc que des avantages, pour les vendeurs comme pour les distributeurs. Avec en prime, un détail qui peut avoir son importance : les clients sont moins enclins à négocier les prix lorsqu’ils achètent en ligne.
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