Publié le 30/10/2018
Sollicitée par un salarié ou proposée par l’employeur, une augmentation de salaire n’est ni anodine ni obligatoire. Elle récompense la bonne tenue du poste et se fonde sur deux familles de critères :
Atteindre ou dépasser ses objectifs ne suffit pas à motiver une augmentation. Prime exceptionnelle, avantage en nature, financement d’une formation : d’autres formules permettent de récompenser un salarié, sans avoir un caractère définitif.
À noter : en cas de changement de poste, la prise de nouvelles fonctions et de nouvelles responsabilités va généralement de pair avec une augmentation.
La fin de l’année ou d’une période cruciale pour l’entreprise est idéale pour faire le point sur sa politique salariale. Hors cas exceptionnels (promotion pour cause de départ d’un employé), toutes les augmentations sont accordées en même temps, une fois par an. Le sujet est abordé au cours d’un entretien individuel, à l’initiative du salarié ou de l’employeur.
Listez objectivement les éléments positifs et négatifs qui motivent votre décision et retracez l’évolution du salarié dans l’entreprise : dates et montants des augmentations, primes et promotions. Dans un souci de cohérence, remémorez-vous le niveau de rémunération de chaque collaborateur au regard des responsabilités qui lui sont confiées et du travail qu’il exerce.
Une augmentation doit être suffisamment significative pour satisfaire le bénéficiaire, sans pour autant créer un déséquilibre dans la politique salariale de l’entreprise. 2 %, 5 %, davantage ? Tout dépend :
Dans tous les cas, souvenez-vous qu’une augmentation signifie une hausse de vos charges, et que 8,5 % d’augmentation correspond à un mois de salaire supplémentaire chaque année.
Le plus souvent, c’est le salarié qui aborde la question de l’augmentation. Argumentaire peu convaincant, période délicate pour l’entreprise, manque de compétence… Plusieurs raisons peuvent vous conduire à refuser sa demande. Dans tous les cas :