Publié le 30/10/2018
Deux jours de repos consécutifs, pas d’horaires de nuit, une journée limitée à 8h avec pause obligatoire au bout de 4h30…
La loi encadre drastiquement le travail des mineurs.
Un grand nombre de tâches susceptibles d’affecter leur santé, leur sécurité ou leur moralité leur sont par ailleurs interdites (usage des marteaux-piqueurs, travaux de blindage, actions pouvant les exposer à un agent chimique ou biologique dangereux, etc.).
Certains travaux dangereux restent néanmoins accessibles aux mineurs, à titre dérogatoire, dans le cadre de leur formation. Sont notamment concernés les stagiaires de la formation professionnelle, mais aussi les jeunes en apprentissage, contrat de professionnalisation, CAP et Bac pro.
Si un avis médical d’aptitude reste requis pour chacun des apprentis concernés, une simple déclaration à l’inspection du travail suffit désormais en lieu et place de la classique demande de dérogation. En l’absence de réponse dans un délai de deux mois, la dérogation est réputée acceptée pour une durée de trois ans.
Cette mesure concerne diverses tâches parmi lesquelles :
La loi autorise désormais les jeunes âgés de 15 à 18 ans à accomplir quatre types de travaux réglementés, sous conditions.
L’apprenti mineur peut ainsi :
À partir du 1er juillet prochain, pour toute embauche d’un apprenti mineur, les TPE seront exonérées de salaire et de cotisations sociales durant la première année : l’embauche sera intégralement financée par l’État.
À compter de la deuxième année, les TPE bénéficieront du dispositif d’aide lancé en 2014 :
Cette mesure sera sans incidence sur la rémunération mensuelle versée à l’apprenti : de 25 à 53 % du SMIC (364 à 772 €) selon son année de contrat.