Publié le 23/01/2025
Il n'est pas toujours intéressant d'acheter comptant votre véhicule si vous disposez entièrement de la somme en question. Mais pensez à bien évaluer les besoins de votre entreprise.
L'argent dépensé pour l'acquisition d'un véhicule professionnel ne doit pas porter préjudice :
Plutôt que de tout dépenser d'un coup, vous pouvez choisir de conserver les capitaux disponibles et privilégier un crédit auprès d'un organisme financier. Ce type de prêt est assez facilement accordé.
Il existe trois modes de financement principaux :
Chacun a ses spécificités et sera conseillé en fonction de :
L'achat d'une voiture est proposé, et non imposé. Si vous refusez d'acheter le véhicule, l'organisme financeur vous fera une offre de reprise. Il pourra aussi rembourser le dépôt de garantie que vous avez versé.
La déclaration d'achat représente une obligation légale pour tout véhicule professionnel acquis. Cette formalité administrative doit être réalisée dans les 15 jours suivant l'acquisition auprès du Système d'Immatriculation des Véhicules (SIV).
Le document CERFA n°13751*02 constitue la base de cette déclaration. Un récépissé vous sera délivré, prouvant l'enregistrement officiel de la transaction dans le fichier national des immatriculations.
Pour les véhicules importés d'un pays de l'Union Européenne, un quitus fiscal devra également être obtenu auprès de votre centre des impôts. Cette attestation confirme la régularité de votre situation fiscale et permet l'immatriculation définitive du véhicule en France.
L'achat ou la location (LLD ou LOA) d'un véhicule d'entreprise doivent être mûrement réfléchis. Il existe tout une série de taxes auxquelles vous serez assujetti :
De plus, la taxe sur les véhicules de société (TVS) a été remplacée par deux taxes sur les véhicules de tourisme affectés à des fins économiques :
Malgré les taxes précédemment listées, une défiscalisation est rendue possible, à travers :
L'achat d'occasion d'une voiture de société représente une alternative économique intéressante. Les règles d'amortissement restent identiques à celles d'un véhicule neuf, sur une base de 5 ans.
Le prix d'achat d'occasion, forcément plus avantageux, permet de réduire l'impact sur la trésorerie tout en bénéficiant des mêmes avantages fiscaux qu'un véhicule neuf. La déduction fiscale sur l'achat d'occasion s'applique dans la limite de 18 300 euros pour les véhicules les moins polluants. Elle est ramenée à 9 900 € si le taux d'émission de CO2 explose.
Une attention particulière s'impose sur l'état du véhicule et son historique d'entretien. Un contrôle technique récent et un carnet d'entretien à jour constituent des éléments essentiels pour sécuriser la transaction. Le vendeur doit fournir tous les documents attestant la propriété et l'entretien du véhicule.
Pour aller plus loin
Utilitaire ou de tourisme, réservé au dirigeant ou mis à la disposition d’un salarié, rares sont les entrepreneurs susceptibles de se passer d’un véhicule professionnel. Mais faut-il l’acheter ou le louer ? Comment financer cet investissement ? Quelles sont les règles applicables sur le plan fiscal?
Pour répondre aux besoins de l’activité et de ses collaborateurs, le remplacement de la flotte automobile d’entreprise se doit de respecter un certain formalisme. Rédaction du cahier des charges, choix du financement et sélection d’un distributeur : suivez nos conseils pour renouveler votre parc.