Publié le 03/05/2024
Les risques professionnels dans le secteur du BTP sont multiples et variés. Ils peuvent entraîner des accidents du travail et des maladies professionnelles. Ces causes représentent 8 millions de jours de travail perdus chaque année. Ci-dessous, retrouvez certains des risques les plus courants.
Il y a également des risques routiers liés aux trajets effectués par les travailleurs du BTP.
La formation sur les risques et les mesures de prévention mises en place est une priorité pour tous et une obligation légale pour le chef d’entreprise. Elle est indispensable dès l’arrivée d’un nouveau salarié. Il a été montré en effet que beaucoup d’accidents surviennent lors des premiers jours d’embauche. En anticipant, vous développez une véritable culture de prévention dans votre entreprise.
Selon une étude de l’OPPBTP (Organisme Professionnel de Prévention du Bâtiment et des Travaux Publics), les actions de sécurité mises en place (formation à la prévention des risques, meilleure organisation du chantier, investissement dans du matériel moderne) contribuent à augmenter la performance de l’entreprise.
Le document unique d’évaluation des risques (DUER) est une obligation légale, et est la première étape dans la démarche de prévention. Il sert à :
En tant qu'employeur, vous devez le remplir au minimum chaque année si votre entreprise compte plus de 11 salariés. Pour toute entreprise, la mise à jour du DUER se fait lorsqu'une décision d'aménagement modifie les conditions de santé, d'hygiène ou les conditions de travail de l'entreprise, ou lorsqu'une information supplémentaire sur l'évaluation d'un risque d'une unité de travail est relevée.
Des outils pratiques d’analyse et d’évaluation des risques sont mis à la disposition des entreprises par l’OPPBTP et par l’assurance maladie. Des aides financières sont également versées par la Caisse d’assurance retraite et de santé au travail (CARSAT) et/ou par l’Assurance Maladie - Risques professionnels afin de :
Pour prévenir les risques professionnels, comme les TMS (troubles musculo-squelettiques), il existe les contrats de prévention. Ils permettent d'anticiper ces risques en octroyant des aides notamment financières afin de mettre en place un plan d'actions de prévention au sein de votre entreprise. Pour en bénéficier, vous devez :
En vigueur depuis le 1er janvier 2024, les Subventions Prévention sont conçues pour soutenir les entreprises de moins de 50 salariés dans l'amélioration de la prévention des risques professionnels. Ces aides financières, proposées par l'Assurance Maladie - Risques professionnels, sont versées par les caisses régionales telles que les Carsat, Cramif ou CGSS/CSS.
Parmi elles, les subventions TOP BTP, RPS Accompagnement, et Amiante peuvent être nécessaires pour le secteur de la construction. Si vous voulez en bénéficier, n'oubliez pas que ces aides s'adressent :
Pour déposer vos demandes, rendez-vous sur le site net-entreprises.fr.
La subvention « TOP BTP » a pour but de protéger la santé des salariés du BTP et de réduire les chutes de plain-pied et de hauteur. Cette aide doit permettre l'amélioration des conditions de travail sur les chantiers. C'est pour cela que l'Assurance Maladie - Risques professionnels, grâce à la subvention TOP BTP, peut financer l'achat d'équipements (échafaudages, passerelles d'accès, plateformes de travail en hauteur...) et des formations à la sécurité.
La subvention équivaut à :
Montant minimum de la subvention : 1 000 euros, avec un plafonnement à 25 000 euros.
L'accompagnement face aux Risques Psychosociaux (RPS) est essentiel dans le secteur du BTP. Les travailleurs sont souvent confrontés à des situations stressantes et dangereuses. La subvention « RPS Accompagnement » est donc une solution. Elle permet de financer une prestation d'accompagnement. Un consultant mettra en place une démarche de prévention collective au sein de votre entreprise.
Montant minimum de la subvention : 1 000 euros, avec un plafonnement à 25 000 euros.
L'objectif de la subvention « Amiante » est de protéger les salariés de cette substance toxique. Elle finance des équipements essentiels pour réduire l'exposition à l'amiante. Par exemple des aspirateurs équipé d'un filtre à très haute efficacité, ou des masques complets à adduction d'air.
La subvention équivaut à :
Montant minimum de la subvention : 1 000 euros, avec un plafonnement de 25 000 euros.
Même avec des actions de prévention, le risque 0 n’existe pas. Si un accident survient, vous pouvez vous tourner vers différents interlocuteurs :
Vous êtes cependant soumis à plusieurs obligations :
Sources :