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Où en est la Green IT chez Generali ?

Green IT : Generali optimise l’impact de ses activités numériques

Generali France met la durabilité au cœur de sa stratégie et s’est fixé un objectif de réduction de - 30% des gaz à effet de serre liés à ses activités en tant qu’employeur entre 2019 et 2025. Pour pouvoir réduire efficacement son impact carbone et tendre vers une politique toujours plus verte en matière informatique, la compagnie vient de réaliser avec Greenly une analyse approfondie de ses émissions. Retour sur cette « pesée » virtuelle aux conséquences bien concrètes…

Le numérique : 2,5% de l’empreinte carbone des Français, en hausse…

L’empreinte carbone du numérique est souvent la grande oubliée des bilans des organisations.
Or, selon l’Arcep, elle représente 3 à 4 % des émissions de gaz à effet de serre (GES) dans le monde (plus que l’aviation civile !) et 2,5 % de l’empreinte carbone nationale.

Si cette part semble modeste comparée à d’autres secteurs, la croissance annuelle de la consommation (volume de données partagées, nombre de terminaux, nouveaux usages...) pourrait la faire augmenter, si rien n’est fait, de + 45 % d’ici à 2030, soit 3,8 % des émissions de GES nationales (source : Ademe).
 

Une pesée numérique détaillée…

L’objectif pour Generali France était donc d’estimer le plus fidèlement possible les émissions de Gaz à Effet de Serre (GES) de ses activités digitales afin de construire un plan de maitrise des émissions.

Pour nous accompagner, nous avons choisi Greenly, solution reconnue du marché, qui a obtenu le label B Corp. Ceci en suivant une méthodologie officielle et agréée Bilan Carbone® (norme ISO 14064-1, PRG 100), recommandée par l’ADEME.

Celle-ci prend en compte les impacts directs de l’usage des ressources digitales (par ex. la combustion de gaz ou les fuites de fluides frigorigènes), les impacts indirects (par ex. la consommation d’électricité des datacenters internes et des équipements IT des collaborateurs) et enfin les impacts amont et aval (par exemple, pour les équipements, les activités de fabrication, logistique, commercialisation, extraction de minerais et recyclage).
 

         Données prises en compte dans le calcul :

  • Equipements IT :
    Ordinateurs, écrans, smartphones, tablettes, imprimantes, stations d’accueil, clients légers, TV
  • Equipements réseau : Serveurs, routeurs, switches
  • Consommation des serveurs internes : Électricité, gaz naturel et réfrigérants
  • Services : Services cloud, applications SAAS, services télécoms, services informatiques

 

Le bilan 2022 :  7,98 k tonnes d’équivalent CO2

Green IT - Hervé Lambert et Maximilien RufinEn faisant cette analyse des émissions digitales, nous avons énormément appris sur nous-mêmes et toute l’équipe projet Green IT s’est trouvée renforcée et valorisée dans son engagement !

Hervé Lambert, responsable du pilotage informatique et du programme Green IT chez Generali France.
A droite, Maximilien Rufin, chef de projet innovation et chargé de l’accompagnement du projet Green IT.

 

Le bilan des émissions pour 2022 fait apparaitre un total de 7,98 k tonnes d’équivalent CO2 soit 1,2 tonne eqCO2 par collaborateur. A titre d’échelle, une tonne d’équivalent CO2 correspond à un voyage de 4 596 kms en voiture thermique ou encore à 15 621 heures de streaming vidéo.

Dans ce bilan, la fabrication des équipements est ce qui pèse le plus lourd : d’où l’intérêt de sensibiliser chacun à leur bon entretien pour allonger au maximum leur durée de vie. L’impact environnemental d’un ordinateur portable repose à 90 % sur sa production et seulement à 10 % sur son utilisation !

La bascule au cours des trois dernières années d'une part significative de nos applications dans le cloud nous a permis d'augmenter notre efficacité : concernant ces services, notre taux d'émissions #co2 par collaborateur est 40% en dessous de la moyenne du secteur de l’assurance, selon le benchmark consolidé par Greenly.
 

Et maintenant, quel est le plan ? 

Nous comptons aller encore plus loin en décarbonant nos activités IT de - 16 % d’ici 2025. Pour cela plusieurs leviers ont d’ores et déjà été identifiés par les équipes IT :

  • Révision des équipements électroniques de nos collaborateurs : durée de rétention, nombre, modèles… pour plus de sobriété tout au long de la chaîne.
  • Migration de nos logiciels vers le cloud, afin d’améliorer l’efficacité opérationnelle mais aussi d’optimiser les ressources et donc baisser notre consommation énergétique.
  • Gestion économe des données : par exemple stocker des données souvent utilisées dans le navigateur web afin de limiter les échanges avec le serveur.
  • Analyse des GES en données réelles pour les principaux fournisseurs de services SAAS et inclusion du facteur d’émission comme critère de choix des fournisseurs.
  • Ecoconception de nos applications informatiques.  Cette notion repose sur des principes simples : frugalité, simplicité, robustesse et pertinence. Il s’agit de se concentrer sur l’essentiel, à toutes les étapes du cycle de vie, de la conception fonctionnelle à l’hébergement.
  • Sensibilisation des collaborateurs au Green IT : nous réussirons à réduire notre empreinte environnementale seulement si cette préoccupation devient quotidienne pour le plus grand nombre, avec le développement de bons réflexes (faire durer le plus longtemps possible son équipement informatique en l’entretenant correctement, limiter l’envoi et le stockage d’emails et de pièces jointes, éviter l’impression…). 

Et bien sûr continuer à réaliser des bilans d’émissions annuels de manière à mesurer nos progrès !
 

Un engagement fort face au changement climatique

Generali fait partie des 19 assureurs et réassureurs fondateurs du Forum pour la transition de l’assurance vers la carboneutralité (FIT), un forum multipartite dirigé par les Nations Unies pour accélérer l'action climatique volontaire du secteur de l'assurance et contribuer à la transition vers une économie se rapprochant de zéro émission nette de gaz à effet de serre

De même, nous excluons de notre politique de souscription toutes les activités liées au charbon, gaz et pétrole non conventionnels.

En tant qu’employeur, nous nous sommes fixé un objectif de - 30% sur l’ensemble des émissions de GES en 2025 vs 2019. Cela passe par l’amélioration de la performance énergétique des bâtiments, la politique de transport (flottes automobiles…) mais donc aussi, plus que jamais, par la sobriété numérique.

 

 

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