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Taxe sur les logements vacants

Taxe sur les logements vacants : qui est redevable ?

La taxe sur les logements vacants vise à dissuader les propriétaires de laisser des habitations inoccupées, dans des zones où il existe une forte demande de logement. Votre logement peut-il être concerné par cette taxe ? Quel en est le montant ? Peut-on la contester ou en être exonéré ?

Réduire le déséquilibre entre l’offre et la demande de logements

Début 2021, on dénombre, dans le cadre du recensement de la population, 3,1 millions de logements vacants en France (hors Mayotte), ce qui correspond à un taux de vacance de 8,3 %. Résultat ? Dans certaines agglomérations, le déséquilibre se creuse entre l’offre et la demande de logements. La taxe sur les logements vacants (TLV) a été mise en place le 1er janvier 1999 pour remédier à cette situation. Son principe est simple : les propriétaires de maisons ou appartements vacants doivent payer une taxe chaque année, afin de les inciter à mettre leur bien en location.

 

Quelles sont les agglomérations concernées ?

La taxe ne touche que les logements vacants situés dans les "communes appartenant à une zone d'urbanisation continue de plus de 50 000 habitants où existe un déséquilibre marqué entre l'offre et la demande de logements, entraînant des difficultés sérieuses d'accès au logement sur l'ensemble du parc résidentiel existant".

- Accéder à la liste des villes concernées -

A noter : un simulateur est mis à disposition en ligne, il permet de déterminer la zone dans laquelle se situe le logement.

 

Quels sont les logements concernés ?

Il s’agit des logements habitables, c’est-à-dire d’appartements ou de maisons ayant des éléments de confort minimum (installation électrique, eau courante, équipements sanitaires, etc.) et vides de meubles (ou mobilier insuffisant pour en permettre l’habitation).

Ces logements doivent également être vacants depuis au moins 1 année consécutive au 1er janvier de l’année d’imposition.

La taxe sur les logements vacants est due par le propriétaire du logement. En cas de démembrement de la propriété du bien, c’est l’usufruitier qui devra s’en acquitter. Enfin, dans l’hypothèse d’un bail à construction, d’un bail à réhabilitation ou d’un bail emphytéotique (bail de très longue durée), c’est le preneur qui est redevable.

Bon à savoir:  les communes dans lesquelles la taxe sur les logements vacants ne s’applique pas et les établissements publics de coopération intercommunale ont la possibilité de voter une taxe similaire, appelée taxe d’habitation sur les logements vacants (THLV). Elle touche les propriétaires de logements vacants à usage d'habitation depuis plus de deux ans consécutifs au 1er janvier de l'année d'imposition. Son taux est fixé par la commune. Renseignez-vous auprès de votre mairie pour savoir si vous êtes concerné.
 

Quel est le taux de taxation ?

La taxe s’applique sur la valeur locative de l’habitation (la même que celle retenue pour la taxe d’habitation). Son taux varie en fonction de la durée de vacance du logement. Depuis 2023, il est fixé à :
  • 17 % la 1ère année où le logement devient imposable,
  • 34 % à compter de la deuxième année.

Les cas d'exonération

  • le logement est vacant mais ne peut être rendu habitable qu’au prix d’importants travaux, dont le montant excèderait 25 % de sa valeur ;
  • le logement concerné est votre résidence secondaire meublée, dès lors qu’elle est imposée à la taxe d’habitation ;
  • ​​​les logements détenus par les organismes d'habitations à loyer modéré (HLM) ainsi que les logements qui constituent des dépendances du domaine public ;
  • les logements dont la durée d'occupation est supérieure à 90 jours consécutifs au cours de l'année de référence, n'étant pas considérés comme vacants ;
  • la vacance de votre logement est involontaire : vous ne trouvez ni locataire ni acheteur malgré vos démarches ;
  • Votre logement va disparaître ou faire l’objet de travaux dans le cadre d’opérations d’urbanisme, de réhabilitation ou de démolition.
 

 

 

 

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