Publié le 25/10/2023
Parmi les fonctionnaires ayant plus de 2 ans de service :
Le taux de cotisation pour la retraite de base est prélevé sur le traitement indicatif brut qui forme une partie de la rémunération principale d'un fonctionnaire. Ce taux varie selon le montant des revenus mensuels.
● Inférieurs à 14 664 €
Cotisations |
Assiette |
Taux |
Retraite de base (CNRACL) |
Traitement indicatif + Nouvelle bonification indicatif (NBI) |
11,10 % |
Retraite complémentaire (RAFP) |
(Indemnité de résidence + Supplément familial de traitement (SFT) + Primes et indemnités + Avantages en nature) dans la limite de 20 % du montant du traitement indicatif brut |
5 % |
CSG |
98,25 % x (Traitement indicaire + NBI + Indemnité de résidence + SFT + Primes et indemnités + Avantages en nature) |
9,20 % (dont 2,40 % non déductible du revenu imposable) |
CRDS |
0,50 % non déductible du revenu imposable
|
● Supérieurs à 14 664 €
Cotisations |
Assiette |
Taux |
Retraite de base (CNRACL) |
Traitement indicatif + Nouvelle bonification indicatif (NBI) |
11,10 % |
Retraite complémentaire (RAFP) |
Indemnité de résidence + Supplément familial de traitement (SFT) + Primes et indemnités + Avantages en nature dans la limite de 20 % du montant du traitement indicatif brut |
5 % |
CSG |
Traitement indicatif + NBI + Indemnité de résidence + SFT + Primes et indemnités + Avantages en nature |
9,20 % (dont 2,40 % non déductible du revenu imposable) |
CRDS |
0,50 % non déductible du revenu imposable |
Bon à savoir. Une fraction des primes et indemnités perçues par les fonctionnaires (dans la limite de 20 % du traitement brut indicateur annuel) est soumise à cotisations au taux de 5 %. Elle donne droit à une retraite dite « additionnelle » permettant d'acquérir une pension de retraite complémentaire.
La réforme des retraites de 2023 a modifié l’âge d’ouverture des droits à la retraite des agents des trois fonctions publiques (État, territoriale et hospitalière). À compter du 1er septembre 2023, l'âge minimum de départ à la retraite va être relevé de 3 mois par an pour passer d’ici à 2030 :
Les durées de service actif exigées pour bénéficier du droit au départ anticipé restent fixées à 17 ou 27 selon les métiers.
De leur côté, les fonctionnaires sédentaires bénéficient des mesures de départ à la retraite anticipé (entre 58 et 63 ans) pour carrière longue, mises en place dans le cadre de la réforme.
En parallèle, la durée de cotisation pour percevoir une pension de retraite à taux plein s’allongera d’un trimestre de travail tous les ans, pour tous les agents titulaires de la fonction publique nés à partir du 1er septembre 1961, afin d’atteindre 43 annuités pour les générations nées à partir de 1965.
En revanche, l’âge de la décote ne change pas, restant fixé à :
Selon votre situation, vous pourrez donc continuer de partir à la retraite à 57, 62 ou 67 ans sans minoration de 1,25 % par trimestre de travail manquant. Toutefois, si le nombre de trimestres validés est inférieur à la durée de cotisation requise, votre pension de retraite ne sera pas complète.
L’âge limite d’activité, permettant de travailler plus longtemps pour cotiser le nombre de trimestres requis afin de percevoir une pension complète, est repoussé à 70 ans pour tous les fonctionnaires sédentaires sans condition (auparavant à 67 ans sauf dérogation pour enfant à charge ou carrière incomplète). Les fonctionnaires actifs continueront, eux, de partir à la retraite à 62 ans au maximum.
Les agents titulaires de la fonction publique ont accès, depuis le 1er septembre 2023, à la retraite progressive qui permet de réduire son temps de travail et de percevoir en contrepartie une fraction de sa pension de retraite. Ceci, tout en continuant de cotiser jusqu’au départ en retraite définitive pour atteindre une pension complète.
Les conditions d'accès sont similaires à celle des salariés du secteur privé :
Si vous travaillez à temps complet, vous devez demander à votre employeur l'autorisation de passer à un temps partiel. Cependant, ce temps partiel sur autorisation ne peut être inférieur à 50 % d'un temps complet . Votre employeur a la possibilité de refuser.
De plus, les conditions de cumul emploi-retraite sont assouplies, comme pour les salariés. La reprise d'une activité après la liquidation de la retraite permet désormais d'accumuler de nouveaux droits et trimestres supplémentaires . Ces derniers sont valorisés lors du calcul de la seconde pension au moment de la retraite définitive.
A lire aussi :
Sources :