Publié le 02/11/2018
Entre ordinateurs, smartphones et autres tablettes, nous passons en moyenne 5 h par jour sur la toile pour y faire des achats, réaliser des opérations bancaires, surfer sur les réseaux sociaux... Ce faisant, nous sommes constamment invités à communiquer des informations personnelles (e-mail, numéro de téléphone, coordonnées bancaires, mot de passe...). Mais êtes-vous conscient des risques associés ?
Que vos coordonnées bancaires soient stockées par votre site marchand préféré ou que vous deviez les saisir à chaque transaction, elles peuvent être interceptées et utilisées à des fins frauduleuses. Le meilleur moyen de vous protéger : faire vos achats sur des sites de confiance.
Pour cela, assurez-vous notamment que la page de paiement qui s’affiche est sécurisée. Il vous suffit de vérifier que l’adresse de la page (son URL, qui apparaît en haut de votre navigateur) commence bien par https:// (et non par http://) et qu’elle s’accompagne du pictogramme d’un cadenas. En outre, la plupart des grands e-commerçants procèdent désormais à une authentification renforcée à travers le dispositif 3D-Secure (qui vous demande de confirmer votre identité en saisissant un code envoyé par SMS).
Bon à savoir :
Vous avez été victime d’une fraude en ligne à la carte bancaire ? Contactez immédiatement votre banque pour faire opposition et obtenir le remboursement des sommes volées. Un dépôt de plainte auprès des autorités compétentes sera également nécessaire.
Il y a usurpation de votre identité si un individu a récupéré vos informations personnelles à votre insu et les a utilisées pour acheter des produits et services (billets de train, abonnement…), ou encore pour créer un faux compte client ou un faux profil sur les réseaux sociaux…
L’une des techniques utilisées pour vous soutirer ces données est le phishing (hameçonnage). Il s’agit d’un e-mail aux couleurs de votre banque, de votre réseau social favori, etc., vous demandant de vous rendre sur le site pour mettre à jour vos informations personnelles, notamment bancaires. Ne tombez pas dans le piège ! Avant de procéder, soyez absolument certain que l’e-mail provient d’une source sûre, par exemple en vérifiant l’adresse de messagerie de l’expéditeur ou même l'orthographe. En cas de doute, ne cliquez pas sur le lien fourni et contactez vos interlocuteurs habituels auprès de l'établissement concerné. Enfin, sachez que les banques, opérateurs de téléphonie, fournisseurs d’énergie etc., ne demandent jamais à leurs clients de mettre à jour leurs données personnelles par e-mail, et demandent encore moins des coordonnées bancaires par ce biais.
De manière générale, veillez à rendre difficile l’accès à vos différents comptes. Comment ? En créant des mots de passe compliqués combinant lettres majuscules et minuscules, chiffres, signes de ponctuation et autres caractères spéciaux. Essayez autant que possible de ne pas utiliser le même mot de passe pour tous vos comptes et ne les communiquez jamais par e-mail ou messagerie instantanée.
Enfin, ne permettez pas systématiquement la mémorisation de vos identifiants par les navigateurs et effacez régulièrement votre historique de navigation.
Bon à savoir :
Vous tombez sur un compte client, une page Facebook ou un blog à votre nom mais qui n’est pas le vôtre ? Assurez-vous d’abord qu’ils n’appartiennent pas à un homonyme. Si l’usurpation d’identité est avérée, contactez directement les sites en question pour obtenir la suppression des faux et déposez plainte auprès des autorités compétentes.
Avec les réseaux sociaux, nous publions désormais bien plus que des données factuelles du type adresse e-mail et date de naissance. Photos, vidéos, articles, statuts, opinions, commentaires… beaucoup de ces contenus tombent dans le domaine public sans que nous nous en rendions compte. Du pain béni pour les personnes mal intentionnées qui cherchent à nuire à votre e-réputation soit :
Pour vous protéger, il est essentiel de maîtriser votre image sur les réseaux sociaux. Réfléchissez avant de publier des contenus sensibles ou personnels et définissez soigneusement vos paramètres de confidentialité, autrement dit qui peut voir quoi sur votre profil. Aussi, pourquoi ne pas utiliser un pseudonyme ? Vous aurez ainsi plus de chance de passer inaperçu.
Enfin, « googlisez-vous » régulièrement pour contrôler les résultats liés à votre personne. Vous tomberez peut-être sur une photo publiée il y a 5 ans ou un vieux compte Twitter… Sachez que vous pouvez désormais demander à Google de supprimer un lien vers des pages web comportant des données personnelles et qu'ils sont tenus de le faire.
Bon à savoir:
Vous êtes victime d’une atteinte à votre e-réputation ? Les sites vous permettent généralement de signaler un contenu inapproprié. Là encore, contactez les sites et/ou leurs hébergeurs pour obtenir la suppression de ces contenus.
Il prend en charge la défense de vos droits en cas d’atteinte à votre réputation y compris à votre e-réputation dans le cadre de votre vie privée.
Il met à votre disposition des juristes pour vous informer sur vos droits, vous conseiller et initier les démarches en vue d’un règlement amiable du litige ou, si besoin, engager une procédure judiciaire.
En cas de recours devant une juridiction, le contrat Protection Juridique Vie Privée prend en charge les frais de justice (avocats, huissiers…), dans la limite du plafond prévu au contrat.
Enfin, il organise et prend en charge la prestation visant à la suppression et/ou au noyage des informations en langue française qui vous causent préjudice sur les moteurs de recherches.