Publié le 24/10/2019
Si vous avez entre 15 et 25 ans, vous pouvez bénéficier du permis à 1 €/jour qui se présente sous la forme d’un prêt à taux zéro. Le montant du prêt peut être de 600 €, 800 €, 1 000 € ou 1 200 €. Il servira à financer la formation initiale (code + 20 heures de conduite).
En cas d’échec, un prêt de 300 € supplémentaire peut être souscrit pour financer la formation complémentaire. Le remboursement du/des prêts se fera par mensualités de 30 €, d’où le nom de « permis à 1 €/jour ».
Concrètement, vous choisissez une auto-école partenaire de l’opération. C’est simple, elle a le logo « permis à 1 €/jour » en vitrine. Vous pouvez également consulter la liste des auto-écoles participantes sur le site de la Sécurité routière.
Après avoir déterminé le nombre d’heures nécessaires, l’instructeur vous établit un devis. Vous devez ensuite vous rendre dans un établissement financier (banque, établissement de crédit…) partenaire de l’opération « permis à 1 €/jour ». Dans certains cas, il est demandé aux parents d’être co-emprunteurs.
Si vous ne pouvez pas fournir de caution ni de justificatif prouvant que vous pouvez rembourser 30 €/mois, il est possible de bénéficier d’une caution publique mise en place par la Caisse des dépôts et consignations. Il suffit de s’adresser à la mission locale de votre ville qui accompagne les jeunes de 16 à 25 ans dans la construction de leur parcours professionnel ou à l’association Crésus.
Dans le cas de la conduite accompagnée, où le jeune est mineur, ce sont les parents qui empruntent.
Le montant du prêt est ensuite versé à l’école de conduite. Cette aide n’est attribuée qu’une seule fois par personne pour une formation initiale ou une formation complémentaire.
Vous pouvez également avoir accès à la bourse au permis. Cette aide vient compléter le permis à 1 €.
C’est votre municipalité qui prend en charge une partie du coût du permis en fonction de vos ressources et en échange de votre engagement dans une activité d’intérêt collectif (40 à 50 heures). Après accord de votre dossier par le conseil municipal, la commune verse la bourse directement à l’école de conduite choisie sur la liste des auto-écoles agréées par le dispositif du permis à 1 €.
Vous pouvez télécharger le dossier de candidature et tous les documents du dispositif sur le site de l’Association des maires de France. Vous pouvez contacter également le Conseil général ou le Conseil régional rattaché à votre domicile, car certains départements et régions offrent également une aide (exemple : Pas-de-Calais).
Si vous êtes au chômage, vous pouvez bénéficier d’une aide financière pour passer le permis B sous certaines conditions. L’aide, versée par France Travail, s’élève à 1 200 € maximum payée directement à l’auto-école. Elle doit vous permettre de retrouver un emploi si le fait de ne pas avoir le permis de conduire est un frein à votre embauche.
Cet obstacle peut être lié à votre zone de recherche d’emploi qui est mal desservie par les transports en commun. Il peut aussi être dû au fait que le poste recherché nécessite d’avoir le permis de conduire. C’est votre conseiller France Travail qui doit constater la nécessité pour vous de passer le permis.
Attention, l’aide au permis n’est attribuée qu’une fois. Par ailleurs, l’aide ne vous sera pas attribuée si votre permis a été invalidé et que vous devez repasser uniquement le code.
En pratique, vous devez récupérer le formulaire 303 dans votre agence France Travail et le remplir avant de vous inscrire dans une auto-école.
Vous devez y ajouter un devis détaillé et le RIB de l’auto-école. Si l’aide est accordée, elle est directement versée à l’auto-école en trois fois sur présentation des justificatifs d’inscription, de réussite au code et de l’obtention du permis.
Pour obtenir l’aide au permis de conduire de France Travail, vous devez remplir certaines conditions :
La prestation de compensation du handicap (PCH) peut financer en partie les leçons de conduite.
Si vous devez obtenir le permis de conduire pour décrocher un emploi ou pour conserver votre poste actuel, vous pouvez bénéficier d’une aide financière attribuée par l’Agefiph (Association de gestion du fonds pour l’insertion professionnelle des personnes handicapées) ou du FIPHFP (Fonds pour l’insertion des personnes handicapées dans la fonction publique).
Depuis le 15 mars 2017, si vous êtes salarié, actif ou au chômage, vous pouvez utiliser votre compte personnel de formation (CFP) pour financer votre permis de conduire B. Pour cela, le permis doit contribuer à la réalisation d’un projet professionnel ou favoriser la sécurisation de votre parcours professionnel.
Attention : vous ne devez pas faire l’objet d’une suspension de permis ou d’une interdiction de le passer. Enfin, l’auto-école que vous choisirez doit être agréée et déclarée en tant qu’organisme de formation. Cette aide peut se cumuler avec d’autres dispositifs comme le permis à 1 €/jour pour les moins de 25 ans par exemple.
Pour utiliser votre CPF, rendez-vous sur votre espace personnel sur le site www.moncompteformation.gouv.fr. Recherchez la formation Permis de conduire et laissez-vous guider pour engager vos heures et créer votre dossier. Adressez-le ensuite à votre organisme financeur.
Sources:
service-public.fr