Publié le 13/01/2025
Avec l’assurance vie, vous avez la possibilité d’investir non seulement sur des actions et des obligations mais aussi sur des actifs immobiliers, des actifs réels, des produits structurés. Selon le contrat, vous pouvez à tout moment réaliser des arbitrages d’un support à l’autre. Un bon moyen de dynamiser votre épargne tout en gardant la possibilité de sécuriser vos gains éventuels.
Le rendement des supports en unités de compte est potentiellement plus élevé.
Cependant, ces supports ne sont pas garantis et comportent un risque de perte en capital, car leur valeur peut fluctuer à la hausse comme à la baisse, en fonction notamment des marchés financiers. L’assureur s’engage sur le nombre d’unités de compte mais ne garantit pas leur valeur.
L’investissement net de frais sur le fonds croissance supporte un risque de perte en capital en cas de désinvestissement avant l’échéance ou d’un niveau de garantie partiel, les montants investis sur le fonds croissance étant sujets à des fluctuations à la hausse ou à la baisse dépendant notamment de l’évolution des marchés financiers.
Le compte-titres n’est pas plafonné et vous pouvez en détenir plusieurs, afin par exemple de combiner diverses stratégies d’investissement (prudente, dynamique…). Vous pouvez retirer votre argent quand vous le souhaitez.
Vous pouvez également souscrire plusieurs contrats d'assurance vie et vos versements ne sont pas plafonnés. Les retraits sont possibles à tout moment.
En revanche, vous ne pouvez détenir qu’un seul PEA et vos versements sont plafonnés à 150 000 € ou jusqu’à 225 000 € si vous cumulez avec un PEA PME-ETI. Tout retrait avant 5 ans entraîne la clôture du plan.
Les gains générés sur un compte-titres sont imposés dès leur encaissement et soumis au prélèvement forfaitaire unique (PFU) au taux de 30 % sauf si vous optez pour le barème progressif de l’impôt sur le revenu.
Pour investir sur les marchés financiers dans de meilleures conditions, mieux vaut opter pour des enveloppes fiscalement optimisées comme le PEA ou l’assurance vie.
Dans les deux cas, vous êtes imposé en cas de retrait (1) et dans un cadre favorable après une certaine durée de détention :
Par ailleurs, à votre décès, le contrat d’assurance vie n’entre pas dans la succession et profite d’un traitement fiscal avantageux, tandis que le PEA entre dans votre actif successoral et ne fait pas l’objet d’abattements.
En fonction de votre sensibilité au risque et si vous en avez les moyens, vous pouvez envisager d’investir sur ces deux produits.
Commencez par plafonner votre PEA à 150 000 €. Cela pourra vous prendre un certain temps, aussi gardez à l’esprit que tout retrait avant 5 ans est imposé au prix fort et que tout retrait avant 5 ans entraîne la clôture du plan. L’assurance vie, elle, n’est pas plafonnée et vous pouvez y effectuer des retraits à tout moment. Mais attention là encore, car la fiscalité avantageuse ne joue qu’après 8 ans de détention.
La détention simple d'une assurance vie ne nécessite aucune mention dans votre déclaration annuelle de revenus. Les prélèvements sociaux sur les intérêts sont directement gérés par votre assureur.
La situation change uniquement lors d'un rachat sur votre contrat. L'assureur vous transmet alors un document récapitulatif appelé IFU (Imprimé Fiscal Unique) détaillant les montants à reporter.
Une particularité existe pour les contrats souscrits à l'étranger : ils doivent obligatoirement figurer sur le formulaire n°3916 joint à votre déclaration, même sans rachat. Cette obligation s'applique chaque année pour éviter des sanctions fiscales.
Le PEA est une solution d'investissement pour construire son patrimoine boursier sur le long terme. Sa structure permet une gestion dynamique des investissements en actions, particulièrement adaptée aux épargnants souhaitant diversifier leurs placements.
Un atout majeur réside dans la possibilité de réinvestir les dividendes sans taxation immédiate, maximisant l'effet des intérêts composés sur la durée. Cette caractéristique s'avère particulièrement pertinente pour préparer sa retraite ou constituer un capital substantiel.
Autre atout : en dehors d'éventuels droits de garde ou de frais de tenue de compte, le détenteur ne subit pas de frais supplémentaires sur le PEA même. Un exemple concret : pour un investissement de 100 000 euros, l'économie annuelle peut atteindre plusieurs centaines d'euros, permettant d'optimiser le rendement potentiel global du portefeuille.
Le PEA classique permet des versements jusqu'à 150 000 euros, tandis que le PEA PME-ETI accepte des dépôts maximaux de 225 000 euros. Un même épargnant peut combiner ces deux enveloppes, sous réserve que le total cumulé ne dépasse pas 225 000 euros.
Pour les couples mariés ou pacsés, chaque conjoint peut ouvrir son propre PEA, doublant les capacités d'investissement à 300 000 euros pour deux PEA classiques. Les jeunes de 18-25 ans rattachés au foyer fiscal de leurs parents disposent quant à eux d'un PEA plafonné à 20 000 euros.
À noter que ces limites concernent uniquement les versements : la valorisation totale du portefeuille peut largement dépasser ces montants grâce aux plus-values et aux dividendes réinvestis.
Ce contrat vous permet d'épargner à moyen ou à long terme, avec une certaine souplesse et dans un cadre fiscal avantageux. En effet, c'est une solution d'épargne. Son but est de faire fructifier votre argent en fonction de vos besoins et objectifs. Un contrat d'assurance vie vous permet par exemple d'anticiper la transmission de votre capital, de préparer votre retraite ou tout simplement vous constituer un capital à votre rythme. L’assurance vie vous permet également de préparer un achat immobilier, financer les études de vos enfants, protéger vos proches ou votre conjoint.
Vous avez la possibilité, en plus de votre versement à la souscription, d’effectuer des versements libres ou programmés tout au long de la vie de votre contrat. Vous pouvez répartir votre argent entre les fonds en euros, fonds sécurisés, et les supports en unités de compte.
Vous avez le choix entre 2 modes de gestion. Si vous voulez garder la main sur vos placements, vous pouvez gérer vous-même votre épargne avec la gestion libre. Si vous préférez une solution clé en main, vous pouvez vous en remettre à votre assureur. Il pourra gérer vos investissements selon votre profil de risque en prenant conseil auprès de sociétés de gestion expertes. On parle alors de gestion pilotée.
A lire : pourquoi investir en assurance vie ?
Sources : impots.gouv.fr - AMF France - Service-public.fr - toutsurmesfinances.com
(1) lorsque le contrat d’assurance vie est investi sur le fonds en euros, des prélèvements sociaux sont dus sur la participation aux bénéfices chaque année.