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L'assurance vie : un placement disponible ?

L'assurance vie permet un accès permanent à votre épargne, contrairement aux idées reçues. Vous pouvez récupérer tout ou partie de votre capital quand vous le souhaitez, par un rachat partiel ou total. Faisons le point.

Quand peut-on récupérer l'argent d'une assurance vie ?

Contrat flexible, l’assurance vie a pour avantage de laisser votre argent disponible. Même si, en général et pour des raisons fiscales, mieux vaut essayer de ne pas y toucher dans les huit années suivant son ouverture. Au-delà, vous pouvez récupérer votre capital par le biais d’avances ou de rachats et bénéficier de conditions fiscales avantageuses. 

Est-il possible de retirer de l’argent de son assurance vie ?

En règle générale, oui. Que vous ayez un besoin passager de trésorerie, une perte de revenus à compenser, les études de vos enfants à payer, le capital placé sur votre assurance vie vous reste accessible et vous n’avez pas à attendre la date d’échéance du contrat, dite date de dénouement, pour en profiter. Une limite à ce principe : si la clause bénéficiaire de votre contrat désigne une personne qui a accepté le bénéfice de ce contrat ou si vous avez donné votre contrat en garantie, vous aurez besoin de l’accord du bénéficiaire acceptant ou du bénéficiaire de la garantie pour pouvoir disposer des sommes placées.

Au-delà, vous jouissez de votre épargne comme bon vous semble. Pour cela, différentes options s’offrent à vous.

  • Les rachats : retirez tout ou partie de votre épargne de manière définitive.
  • Les avances : obtenez une somme de votre assureur sans toucher à vos placements.

Les rachats, sont une des manières de récupérer de l’argent placé sur votre assurance vie. Vous pouvez effectuer à tout moment un rachat partiel ou total. Ces retraits sont définitifs.

Avec un rachat partiel, vous récupérez une partie de votre capital. Le solde demeure investi et continue à fructifier et à bénéficier des avantages fiscaux acquis.

Vous avez également la possibilité de réaliser des rachats partiels programmés, qui peuvent vous servir de complément régulier de revenus par exemple. Vous retirez alors périodiquement une partie définie et fixe de votre épargne.

En revanche, un rachat total de votre épargne met fin à votre contrat puisqu’il suppose que vous retirez là la totalité de votre placement effectué via votre assurance vie en une seule et même fois.

Votre contrat d’assurance vie peut aussi prévoir la possibilité de bénéficier d’une avance, avec un montant maximal souvent fixé entre 60 % et 80 % de l’épargne constituée. Il s’agit alors d’un prêt que votre assureur vous accorde en contrepartie du versement d’intérêts. C’est donc le plus souvent une solution à envisager pour combler un besoin temporaire de liquidités. N’hésitez pas à comparer avec les différents prêts, et les frais et intérêts y afférents, auxquels vous pourriez accéder par ailleurs pour opter pour la meilleure solution.

L’avantage de l’avance, à l’inverse du rachat, est que la somme avancée n’étant pas retirée de votre capital, celui-ci continue à fructifier. Cela vous évite également de devoir vendre certains actifs à un moment défavorable (marché en berne, crise financière, etc.).

Quelle différence entre avances et rachats sur le plan fiscal ?

Une avance sur votre assurance vie n’est pas fiscalisée puisqu’il s’agit d’un prêt et non d’une somme que vous retirez du contrat.

En cas de rachat en revanche, une imposition et le paiement de prélèvements sociaux sont à prévoir sur la partie de la somme retirée correspondant à vos gains (intérêts et plus-values).

Cette imposition dépendra de plusieurs paramètres : la date des versements effectués sur le contrat et leurs montants ainsi que la durée de détention de votre contrat. Le cadre fiscal de l’assurance vie prévoit un abattement annuel global sur vos gains au-delà de huit ans après l’ouverture de votre contrat.

Des situations particulières

Certaines situations supposent une exonération d’impôt lorsque vous effectuez un rachat :

  • En cas de licenciement ou de cessation de votre activité non salariée à la suite d’une liquidation judiciaire.
  • En cas de mise à la retraite anticipée.
  • En cas d’invalidité de 2e ou 3e catégorie de la Sécurité sociale.

Vous pouvez bénéficier de cette exonération pour les retraits effectués jusqu’à la fin de l’année civile suivant celle où s’est produit l’événement. Les prélèvements sociaux, eux, resteront dus, sauf pour l’invalidité.

La rente viagère, une décision intéressante mais définitive

Vous pouvez aussi récupérer votre épargne en convertissant votre capital en rente viagère. Un bon moyen, par exemple, de compléter votre pension de retraite, puisque votre assureur vous versera alors un revenu régulier jusqu’à la fin de votre vie. Le calcul de cette rente est notamment établi en fonction de votre âge. Ce choix irréversible, qui suppose l’aliénation de votre capital, peut être effectué en cours ou à échéance du contrat.

Pour en savoir plus sur la rente viagère, n’hésitez pas à vous rendre sur la page dédiée, ici.

Comment devez-vous et pouvez-vous procéder ?

Pour obtenir une avance, effectuer un rachat ou demander la conversion de votre capital en rente, vous devez vous rapprocher de votre assureur.

Même s’il est parfois possible de réaliser des rachats directement sur votre espace digital, n’hésitez pas à vous renseigner.

Le code des assurances donne deux mois à votre assureur pour effectuer les versements une fois la demande complète reçue.

Nos solutions

Disponibilité de l'assurance vie : ce qu'il faut retenir 

  • Le délai moyen de versement des fonds est de 5 à 10 jours ouvrés pour un rachat partiel.
  • Un montant minimum de 500 euros est exigé pour un retrait ponctuel.
  • Les rachats programmés nécessitent un capital minimum de 15 000 euros sur le contrat.
  • Le transfert s'effectue uniquement sur un compte au nom du souscripteur.
  • L'accès aux fonds est garanti sous 2 mois selon le Code des assurances.

Assurance vie : quels intérêts ?

  1. Flexibilité de gestion : Vous pouvez retirer votre épargne à tout moment, en partie ou en totalité, selon vos besoins de liquidités. Une fois votre épargne constituée, vous avez la possibilité de compléter vos revenus par des retraits réguliers, appelés "rachats partiels programmés".
  2. Avantages fiscaux : L'assurance vie offre une fiscalité avantageuse sur vos gains. Seules les plus-values sont imposées, avec un taux dépendant de la date du versement des primes et de l'ancienneté du contrat. Après 8 ans de détention, vos gains échappent à l'impôt sur le revenu dans la limite de 4 600 € par an (9 200 € si vous êtes mariés ou pacsés soumis à imposition commune).
  3. Transmission facilitée : L'assurance vie permet de choisir librement les bénéficiaires de votre contrat, qui percevront un capital à votre décès, hors succession. Les sommes versées avant vos 70 ans sont exonérées d'impôt jusqu'à 152 500 € par bénéficiaire. Certains bénéficiaires, comme le conjoint, le partenaire de PACS, les frères et sœurs (sous certaines conditions) ou certaines associations reconnues d'utilité publique, peuvent percevoir le capital décès en franchise d'impôts.

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