Publié le 23/12/2024
L’objectif principal d’un livret bancaire est de vous constituer une épargne de précaution, disponible à tout moment, ou de placer une somme d’argent conséquente en attendant de l’investir ailleurs. Dans les deux cas, ces solutions restent provisoires : d’une part, parce que votre argent dort même s’il est un peu rémunéré. D’autre part, parce que, dans le cas des livrets réglementés comme le livret A, vos versements sont plafonnés.
NB : sur un livret réglementé comme le livret A, les intérêts versés sont entièrement exonérés d’impôt sur le revenu et de prélèvements sociaux. Ce qui n’est pas le cas d’un livret bancaire classique, soumis à la fiscalité en vigueur.
L’assurance vie, de son côté, vous permet d’épargner pour remplir divers objectifs :
En proposant des supports d’investissement variés permettant de profiter du potentiel de performance des marchés financiers :
Notez que des frais s’appliquent lors de la souscription et pendant la vie d’un contrat d’assurance vie, ce qui n’est pas le cas pour l’ouverture d’un livret bancaire.
Le rendement des supports en unités de compte est potentiellement plus élevé. Cependant, ces supports ne sont pas garantis et comportent un risque de perte en capital, car leur valeur peut fluctuer à la hausse comme à la baisse, en fonction notamment des marchés financiers. L’assureur s’engage sur le nombre d’unités de compte mais ne garantit pas leur valeur.
L’épargne investie sur un contrat d’assurance vie n’est pas figée. Différents modes de gestion vous sont ouverts et vous avez la possibilité d’adapter cette gestion à vos attentes. À tout moment, vous pouvez changer de support en augmentant ou diminuant la part plus ou moins exposée au risque de votre épargne, en fonction de l’évolution de vos objectifs et de votre profil d’investisseur.
Le départ à la retraite approche ? Rien ne vous empêche de mettre votre épargne à l’abri des fluctuations de la Bourse, en la recentrant progressivement sur le fonds en euros. Le moment venu, vous pouvez choisir de convertir le capital en rente viagère (revenus versés tout au long de votre vie). Un héritage important vous permet de prendre plus de risques ? Vous pouvez en investir une partie sur le support en unités de compte pour tirer parti du potentiel des marchés financiers.
Ces arbitrages ainsi que les versements sont possibles à tout moment (comptez toutefois des frais d’arbitrage).
Tout comme sur un livret bancaire, l’épargne investie sur une assurance vie est disponible à tout moment, par le biais des avances ou des retraits appelés rachats.
En cas de rachats, seuls les gains sont imposables et soumis à l’impôt sur le revenu selon des modalités variant en fonction de différents paramètres. Les abattements et cas d’exonération prévus contribuent à l’attractivité de l’assurance vie.
Pour aller plus loin, consultez le dossier complet sur la fiscalité de l'assurance-vie.
C’est l’un des principaux atouts de l’assurance vie. Elle permet de désigner un ou des bénéficiaire(s)en cas de décès et de lui/leur transmettre un capital en dehors des règles successorales. Par ce biais, vous pouvez ainsi transmettre à votre conjoint une part plus importante que celle à laquelle il aurait eu droit (du fait de la succession en présence d’enfants issus d’unions différentes par exemple).
Vous pouvez également transmettre un patrimoine à une personne qui n’est pas votre héritier légal, comme un ami ou votre concubin, dans des conditions fiscales plus intéressantes, notamment grâce à des abattements et des exonérations prévues pour certains bénéficiaires.
Rien de tel n’est réalisable avec un livret bancaire, dont les sommes sont intégralement intégrées à la succession du défunt.
Le plafond du livret A reste fixé à 22 950 euros depuis janvier 2013 pour les particuliers. Cette limite ne prend pas en compte les intérêts générés qui s'ajoutent automatiquement chaque année au capital.
Le taux du livret A est maintenu à 3 % nets jusqu'au 31 janvier 2025, comme l'a confirmé le ministère de l'Économie. Cette stabilité offre une visibilité aux épargnants sur leur rémunération pour l'année à venir.
La rémunération reste exonérée de tout prélèvement fiscal et social.
À la différence de l'assurance vie, un livret A fait partie intégrante de la succession bancaire. Après le décès du titulaire, les sommes épargnées sont automatiquement bloquées dans l'attente des formalités successorales.
Les héritiers légaux doivent fournir à la banque un certificat de décès et un acte de notoriété prouvant leur qualité d'héritiers. La répartition s'effectue selon les règles classiques du droit successoral français.
Pour un couple marié, le conjoint survivant conserve l'accès à son propre livret A mais perd l'usage du compte joint. La banque procède à la clôture définitive du livret du défunt une fois les fonds transmis aux ayants droit.