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Assurance vie et assurance décès : ne pas confondre !

Bien que leur appellation provoque souvent la confusion, ces deux produits ne sont pas les mêmes. L'un est un contrat dont l'épargne librement disponible vise à se constituer un complément de revenus en vue de la retraite, l'autre un contrat visant à garantir des conséquences d'un décès prématuré. Tous deux vous permettront d'assurer la sécurité matérielle de vos proches !

Deux contrats distincts avec parfois un objectif similaire

L’assurance vie est un contrat par lequel le souscripteur constitue un capital en effectuant des versements ponctuels ou réguliers, en contrepartie desquelles l’assureur s’engage à verser le capital constitué ou une rente au(x) bénéficiaire(s) ou au souscripteur. Cette épargne reste disponible, sauf lorsque l’assuré choisit la sortie sous forme de rente viagère. Ce placement financier peut vous permettre de vous constituer une épargne pour que vous puissiez réaliser vos projets, quels qu’ils soient, ou de transmettre un capital au(x) proche(s) que vous aurez préalablement désigné(s) à votre décès.

L’assurance décès, elle, est un contrat de prévoyance. En y souscrivant, vous paierez une cotisation unique ou périodique (mensuelle, trimestrielle ou annuelle). En échange, l’assureur s’engage à verser à vos bénéficiaires un capital, dont le montant est fixé lors de la signature de votre contrat, si vous décédez avant l’échéance du contrat. C’est ainsi que l’on parle d’assurance temporaire décès, car la garantie n’est valable que le temps du contrat. Il est aussi possible de souscrire une assurance décès vie entière, où l’on cotise à vie.

Combien ça coûte ?

Les cotisations d’une assurance décès sont déterminées lors de la signature de votre contrat en fonction de plusieurs paramètres :

  • Votre âge : pour un capital équivalent, plus vous êtes âgé et plus vos cotisations seront élevées car le risque de décès est considéré comme plus élevé.
  • Votre état de santé.
  • Le montant du capital que vous avez choisi : la prime d’assurance est proportionnelle à ce dernier.

Les cotisations de l’assurance décès sont versées à fonds perdus. Cela signifie que si le risque assuré, en l’occurrence votre décès, ne survient pas pendant la période de validité du contrat, vous ne récupérerez pas le capital prévu.

À l'inverse, pour l'assurance vie, les montants des primes versées peuvent être libres ou fixés au contrat (un montant minimum de prime est généralement prévu). Ces primes constituent progressivement un capital qui reviendra au(x) bénéficiaire(s) ou au souscripteur.

Quels sont les risques ?

Les risques que vous prenez quand vous souscrivez une assurance décès : si vous êtes pris à défaut et ne payez pas vos primes comme convenu, vous pouvez ne plus être assuré ou voir votre contrat réduit par l’assureur.

L’inconvénient principal du contrat lorsqu’il est limité dans le temps (assurance temporaire décès) est, comme nous le précisions ci-dessus, que les primes versées sont perdues si le risque qu’il couvre ne se produit pas dans cette période.

En matière d'assurance vie, le risque est lié au(s) supports(s) sur lesquels vos primes sont investies ( support en euros ou unités de comptes), c’est-à-dire aux choix de placement effectués. En fonction de vos choix, vous aurez un rendement plus ou moins important avec un capital garanti ou non. Pour mieux mesurer ces risques financiers, n’hésitez pas à lire notre article dédié.

Une fiscalité très favorable

Au décès de l’assuré, la transmission du capital de l’assurance décès ou de l’assurance vie bénéficie d’un cadre fiscal identique et avantageux grâce, notamment, à une exonération totale de droits de succession quand le bénéficiaire que vous avez désigné est votre conjoint ou partenaire de PACS.

En conclusion, chacun de ces deux types de contrats permet de transmettre un capital à vos proches. Ils peuvent s’avérer intéressants quel que soit votre âge, y compris si, étant encore très jeune, vous ne ressentez pas le besoin de prévoir une retraite encore lointaine ou de protéger votre conjoint. Car, une épargne, même modeste, fructifiera considérablement en l’espace de deux ou trois décennies. Et le coût d’une assurance décès souscrite dès 40 ans peut s’intégrer sans difficulté dans de nombreux budgets.

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