Publié le 02/06/2023
Les trottinettes électriques ont la cote. Selon les résultats du quatrième Baromètre du marché de la micro-mobilité en France, il s'en est vendu 640 000 en 2020, soit 34 % de plus qu'en 2019. Désormais, la trottinette électrique est devenue le moyen de mobilité urbaine privilégié dans les moyennes et grandes villes. Avec plus de 2 millions d’utilisateurs en France, elle a même détrôné le vélo à assistance électrique (VAE).
Cependant, cette popularité n’est pas du goût de tout le monde. En effet, la trottinette électrique suscite de vives polémiques. En cause ? Son utilisation anarchique et dangereuse par un grand nombre d’usagers inconscients qui empruntent les trottoirs, se faufilent entre les piétons et les voitures, et grillent les feux. De plus, cet objet n’entre dans aucune catégorie, car ce n’est ni un vélo, ni une voiture, et ses usagers ne sont pas des piétons. Ces derniers ont donc le sentiment d’échapper aux lois. Pourtant, il existe bien un code de la route pour les engins de déplacement personnel motorisés (EDPM) depuis la rentrée 2019.
Depuis l’automne 2019, la trottinette électrique, tout comme l’hoverboard, le gyropode et la monoroue sont entrés dans le code de la route. La réglementation applicable aux EDP motorisés est quasiment la même que celle pour les cyclistes, avec quelques spécificités.
Outre la réglementation nationale, certaines villes mettent en place leur propre réglementation locale concernant l’usage de la trottinette électrique. C’est le cas de Paris qui a décidé de brider la vitesse des trottinettes de location à 10 km/h dans plus de 700 zones. A Lyon, vous devrez garer votre trottinette sur un emplacement dédié. Même chose à Marseille qui va imposer aux usagers de trottinette électrique des zones de stationnement ainsi que la vitesse à 10 km/h dans les zones piétonnes.
En cas de non respect de ces règles, vous encourez les sanctions suivantes :
Que vous utilisiez votre propre trottinette ou une trottinette électrique en libre-service, suivez ces conseils pour garantir votre sécurité et celle des autres.
Bon à savoir : en tant que véhicule terrestre à moteur, votre trottinette électrique doit obligatoirement être assurée au même titre qu’une voiture ou une moto. Vous devez souscrire au minimum une assurance responsabilité civile pour couvrir les dommages que vous pourriez causer à autrui. Il est également recommandé de la compléter par d'autres garanties (couvrant par exemple le vol et vos blessures en cas d'accident). Cela est aussi valable pour les trottinettes en libre-service (vérifiez bien les conditions d’utilisation).
En respectant le code de la route et en suivant ces bonnes pratiques, vous parviendrez à vous faire une place sur le bitume en toute sécurité !