Publié le 11/01/2022
Les fake news, nommées également infox ou intox, sont des informations considérées comme erronées et mensongères. Elles concernent n’importe quelle actualité ou personnalité et s’attaquent à tous les domaines (finance, politique, économie, culture, etc.). On en trouve un peu partout sur Internet : sur les sites Web, les réseaux sociaux, les forums, les groupes privés, etc.
La rumeur a toujours existé. La nouveauté, c'est que désormais, une information non vérifiée peut être diffusée et partagée très rapidement à l’aide des réseaux sociaux. Et cela représente un véritable danger. Les créateurs de contenus « fake » en sont tout à fait conscients et veulent en tirer parti.
Les auteurs d’intox cherchent à influencer l’opinion publique sur des questions d’ordre social, politique ou encore sanitaire. Dans certains cas, la fake news devient un outil de manipulation. Elle fait appel à des références non validées et utilise des techniques sophistiquées pour créer de fausses photos et vidéos.
Les auteurs de fake news ne sont pas les seuls coupables de cette situation. Chaque personne qui relaie ce type d’information contribue à augmenter son pouvoir d’influence. C’est pourquoi le gouvernement lutte activement contre la propagation des fake news. Depuis le 22 décembre 2018, la loi contre la manipulation de l’information, également connue sous les noms de « loi fake news » ou « loi infox », permet d’agir contre les tentatives volontaires et délibérées de manipulation et de désinformation.
Pour éviter de tomber dans les pièges tendus par les auteurs d’infox ou d’intox, prenez le temps de vérifier vos sources et de les croiser avant de partager une publication. Cela est important, notamment quand l’information provient d’un site Internet inconnu ou d’un auteur qui n’est ni journaliste ni expert.
Pour savoir si une information qui circule sur Internet et les médias sociaux est fiable, informez-vous sur l’auteur. Intéressez-vous à son domaine d’expertise et ses autres publications.
Pour un article, analysez le site sur lequel il est diffusé. L'orthographe, la date de création, la mise en page du site donnent de bons indices. En ce qui concerne les photos, des erreurs de montage peuvent vous mettre la puce à l’oreille, des outils comme Google Images sont dans ce cas indispensables pour les authentifier.
Pour repérer les fausses actualités, fiez-vous aux titres. S'ils sont très provocateurs ou rédigés en lettres capitales, fuyez. Faites également confiance à votre instinct. Rendez-vous sur des sites d’informations connus et vérifiez si les propos relayés sont fondés.
Face à l’augmentation des fake news, la plupart des grands médias ripostent en proposant à leurs lecteurs le fact-checking, un service qui vérifie si l'information est vraie. Ainsi, des sites comme CheckNews de Libération, 20 Minutes’ Fake Off, Le Monde’s Les décodeurs, Vrai ou fake, vous aident à y voir plus clair.
Enfin, pour protéger votre famille des fakes news, soyez prudent face à l'information que vous recevez et sensibilisez vos enfants. Les préadolescents et les adolescents sont exposés aux rumeurs sur les réseaux sociaux. Rien n’est plus facile que de partager une publication sur ces canaux. Apprenez-leur le plus tôt possible à différencier le vrai du faux. Plus ils sont conscients des dérives possibles du net, plus ils sont protégés.
Generali a récemment fait les frais de ces fakes news sous couvert de ransomware. Des escrocs, prétendant appartenir à une structure de Generali, ont contacté par mail des victimes potentielles pour leur annoncer un héritage ou annoncer le bénéfice d’un contrat d’assurance. En savoir plus.