Publié le 11/02/2022
Défaut de conception, de fabrication, défaillance de certaines pièces ou composants… Si des produits de consommation courante présentent un risque pour votre santé ou votre sécurité, ils feront l’objet d’un retrait ou d’un rappel :
• le retrait intervient sur les produits disponibles dans les magasins mais non encore vendus. Ils sont alors retirés des rayons ou des entrepôts ;
• le rappel concerne les objets déjà vendus aux consommateurs. Dans ce cas, les particuliers doivent les rapporter en magasin ou les détruire.
La DGCCRF, Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes, décide si un produit doit être retiré de la vente.
Elle peut être alertée par :
• ses services dans le cadre de leur mission de surveillance du marché ;
• les fabricants ;
• les consommateurs ;
• les autorités de surveillance des autres États membres de l’Union européenne, en application d’une réglementation européenne.
Lors de rappels de produits, des campagnes d’information peuvent être diffusées à la radio ou dans la presse. Mais elles se limitent généralement aux cas sanitaires les plus retentissants. Certaines marques mettent en ligne directement les avis de rappel sur leur site.
L’information peut aussi être affichée dans les magasins. Ce n’est malheureusement pas toujours le cas, il est donc souhaitable d’être attentif : les avis de retrait-rappel se résument bien souvent à une simple affichette. Certains vendeurs ont parfois recours à leur fichier de cartes de fidélité pour contacter par mail ou courrier leurs clients.
À l’été 2018, le Conseil national de la consommation (CNC) a remis aux pouvoirs publics des recommandations pour améliorer la procédure de rappels des produits. Parmi elles, figuraient la création d’un site internet unique recensant les rappels de produits et un affichage plus visible dans les magasins et sur les sites internet des enseignes. La balle est désormais dans le camp du gouvernement.
En attendant leur mise en pratique, c’est le plus souvent à vous d’aller chercher l’information. Pour cela, vous pouvez réaliser une veille régulière sur internet. Des sites des ministères et des agences de santé recensent les derniers avis de rappels et d’alertes sanitaires :
• le site de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF);
• le site du ministère de l’Agriculture ;
• le site de l’agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé.
Bon à savoir. La base Safety Gate mise en place par la Commission européenne permet d’être informé des rappels de produits dans l’Union européenne.
Pour vous épargner le fastidieux travail de veille et de collecte, vous pouvez consulter les pages dédiées aux rappels de produits des associations de consommateurs, comme « 60 millions de consommateurs » et « Que Choisir ».
Précieuses sources d’informations, elles vous évitent d’avoir à dénicher le dernier avis sur les sites des distributeurs ou des fabricants.
Un conseil : ajoutez les pages web de ces associations dans vos barres de favoris pour une piqûre de rappel.
Vous pouvez aussi retrouver leurs alertes sur les réseaux sociaux Facebook et Twitter (@UFCquechoisir et @alerte_rappel60). À noter que la DGCCRF met aussi en ligne régulièrement les derniers avis sur sa page Facebook.
Si un produit vous semble présenter un risque, vous pouvez le signaler en contactant les services suivants : la direction départementale de la protection des populations (DDPP) ou la direction départementale de la cohésion sociale et de la protection des populations (DDCSPP).
Vous pouvez également remplir un formulaire sur le site du ministère de l’Économie et des Finances.
À noter. Si vous constatez des effets indésirables de certains produits de santé, vous pouvez informer les autorités sanitaires grâce au site signalement.social-sante.gouv.fr.
Sources :
- economie.gouv.fr
- DGCCRF