Publié le 04/09/2024
La rentrée scolaire est toujours un moment particulier pour les enfants et pour les parents. La fin des vacances est synonyme de joie, celle de revoir les copains, de reprendre des activités qu’on aime, mais aussi, potentiellement de stress.
Découvrir une nouvelle classe, voire une nouvelle école, changer de rythme, sont des moments de fragilité durant lesquels il faut être vigilant pour réduire les risques d’accident.
D'après l'OMS (Organisation mondiale de la Santé), en France en 2020, sur 10 000 accidents piétons, 23% concernent des enfants de 6 à 15 ans et la moitié implique des enfants se trouvant à moins de 500 mètres de leurs école / collège ou lycée.
De fait, plus d’un piéton renversé sur 4 est un enfant, une statistique qui a hélas augmenté : il faut donc redoubler de vigilance si vous empruntez à pied le chemin de l’école pour accompagner votre enfant.
Profitez de ce moment pour lui apprendre les règles de base de la sécurité routière : quand et où traverser, quelles rues sont à sens unique, où sont les pistes cyclables, etc. Votre enfant sera prêt à aller seul à l’école lorsqu’il aura l’âge de le faire.
Par ailleurs, votre enfant sera plus attentif s'il a bien dormi et surtout bien mangé. D'où l'importance qu'il prenne un petit déjeuner solide et copieux. C'est aussi ce qui va l'aider à tenir jusqu'au déjeuner en restant attentif, à la fois en classe et à la récréation.
70 % des accidents en maternelle et 85 % en primaire ont lieu dans la cour de récréation. La fréquence des accidents est plus élevée à l'école élémentaire qu'en maternelle : 30 % des accidents de primaire surviennent en maternelle contre 70 % en cycle élémentaire.
En cause, parfois, des jeux violents, des défauts de surveillance, mais aussi des enfants qui n’osent pas se plaindre de mauvais traitements infligés par des petits camarades. Il est donc important de sensibiliser votre enfant à l’importance du dialogue, et également à signaler tout harcèlement dont il pourrait être victime.
Dès que les jeux deviennent trop agités, dès qu’il sent qu’il est pris à partie, il doit en parler : que ce soit à vous, aux adultes de l'école ou toute personne qui pourrait s'en faire le relai.
Entre le CM1 et la 6ème, on estime le cartable d’un enfant à 8,5 kilos, soit... 20 % de son poids ! Une charge énorme, que certains élèves ne supportent plus.
Pour cause, les kinésithérapeutes estiment qu’un enfant ne devrait pas porter plus de 10 % de son poids. Comment y parvenir ?
Pour le choix du matériel, il est également possible de demander de réduire le nombre et la taille des cahiers, quitte à en racheter en cours d’année.
Enfin il faut profiter des possibilités offertes par le numérique : une expérimentation est actuellement menée dans des collèges qui ont supprimé tous les manuels. Le livre se lit en cours et sur internet. Tous ces aménagements peuvent être demandés collectivement, par le biais d’associations de parents d’élèves. Nombreuses sont celles qui ont eu gain de cause. Si vous n’y parvenez pas alors que votre enfant souffre du poids de son cartable, vous pouvez également demander un plan d’action individualisé (PAI), qui contraindra son établissement à prendre des mesures pour l’aider : casier à disposition, double jeu de manuels, etc.
Toutes ces solutions doivent permettre de réduire le poids du cartable, donc le risque de problèmes de dos comme la scoliose.
Elémentaire mais redoutablement efficace, le lavage soigneux des mains à l’eau et au savon pendant au moins 30 secondes est essentiel, à minima à l’arrivée à l’école, avant les repas, après être allé aux toilettes. Le séchage doit être soigneux, en utilisant une serviette en papier jetable, ou sinon en laissant sécher ses mains à l'air libre. L'utilisation d'une solution hydroalcoolique peut être envisagée, sous l'étroite surveillance d'un adulte à l'école primaire.
Démocratisé par l'arrivée de la Covid-19, le masque est devenu, chez certaines personnes, un réflexe dès lors qu'elles sont malades ou elles-mêmes fragiles.
Le port du masque n'est pas recommandé pour les élèves des écoles maternelles ni pour les élèves des écoles élémentaires. Et plus globalement, il n'est plus obligatoire sur le territoire depuis le 1er août 2022.
En définitive, l'attention particulière portée à la sécurité de l'enfant en ce moment de rentrée, comme toute l'année, est indispensable pour éviter les petits comme les grands tourments.
Pour aller plus loin...
La fin de l’été se profile et avec lui son lot d’obligations. Les jeunes enfants ont repris le chemin de l’école et les parents entament une nouvelle rentrée professionnelle. Nouvelles activités scolaires et périscolaires pour les premiers, retour au travail, souvent en télétravail, pour les seconds.
https://www.generali.fr/actu/rentree-les-bons-reflexes-assurance/
Diffusion de rumeurs, de photos dégradantes ou encore messages d’insultes… Le harcèlement n’est pas un phénomène nouveau dans les cours d’école, mais il a pris de nouvelles formes. Avec le développement des nouvelles technologies, il est devenu très facile de créer des faux profils sur internet, de pirater des comptes et de harceler sans répit vos enfants sous couvert d’anonymat. Comment savoir si votre enfant est cyberharcelé et comment le protéger ?
https://www.generali.fr/actu/cyberharcelement-enfants-sante/
Sources
https://www.novap.fr/conseils/accidentologie-des-pietons-les-chiffres-cles-et-les-solutions-novap