La volatilité, mesure de la régularité d'un placement
La volatilité aide à estimer les futurs gains d'un actif financier. Prenons par exemple le cas de deux fonds de placement qui affichent chacun une performance de rendement de 10% sur les six derniers mois. Durant cette période, les fonds n'ont pas augmenté de façon linéaire : ils ont connu des hausses mais aussi des baisses. Même si les fonds A et B ont la même moyenne sur les six derniers mois, leurs variations n'ont en revanche pas été les mêmes pendant cette période.
Imaginons que le fonds A ait une volatilité de 9% et que le fonds B ait une volatilité de 3% : ces valeurs signifient que les variations du fonds A ont été plus brutales que celles du fonds B. La volatilité représente donc l'écart-type des rendements. On dira du fonds A, qui a connu des hausses plus fortes et des chutes plus importantes que le fonds B sur la même période, qu'il est plus volatile.
Un outil pour anticiper le risque d'un placement
Connaître sa volatilité permet d'anticiper le comportement d'un fonds ou d'une action dans le futur. L'investisseur qui souscrit à un fonds commun de placement (FCP) souhaite évidemment savoir si ce dernier est risqué ou pas. Connaître la volatilité permet en partie de répondre à cette question car un fonds ayant une volatilité élevée présente des risques plus importants qu'un fonds à volatilité faible.
Un fonds plus volatile offre toutefois une possibilité d'avoir des gains plus importants si les marchés sont performants. Le choix doit se faire en fonction du goût du risque de l'investisseur.
Un indicateur des hausses et des baisses passées
Bien que très utile pour estimer ce qu'un actif peut faire gagner ou perdre à un investisseur, la volatilité n'est pas un outil infaillible : en effet les performances mesurées dans le passé ne vont pas obligatoirement se reproduire dans les mêmes proportions dans le futur. A titre d'exemple, la volatilité du CAC 40 est passée de 18% en 2007 à 38% en 2008.