Publié le 13/12/2017
De manière générale, la prévoyance couvre tous les risques liés à la personne :
La Sécurité sociale compense une perte de revenus liée à une maladie, une maternité, une invalidité, un accident du travail, une maladie professionnelle ou un décès. Elle est composée de différents régimes selon les secteurs d’activité professionnelle : le régime général (salariés), les régimes spéciaux (fonctionnaires, SNCF…), les indépendants, les agriculteurs.
En cas d’arrêt de travail pour maladie ou accident, l’employeur a l’obligation de maintenir un certain niveau de salaire à ses salariés de plus d’un an d’ancienneté : 90 % du salaire brut les 30 premiers jours et 66,66 % du salaire brut les 30 jours suivants (+ 10 jours supplémentaires par tranche d’ancienneté de 5 ans).
L’employeur doit proposer à ses salariés une couverture santé collective, qu’il finance à 50 %. Il s’agit d’une mutuelle qui complète les versements de la Sécurité sociale. L’employeur a également l’obligation de souscrire une garantie décès pour les cadres.
Elle peut être obligatoire ou facultative selon les entreprises et les statuts des travailleurs. Il s’agit de contrats collectifs de prévoyance complémentaires qui couvrent essentiellement : le décès, l’incapacité et l’invalidité.
Elle s’adresse aux travailleurs non-salariés, aux salariés des entreprises qui ne proposent pas de contrats collectifs ou aux personnes qui souhaitent obtenir un niveau de protection plus élevé et adapté à leur situation familiale. Les contrats individuels de prévoyance protègent en effet toute la famille en cas de difficultés.