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Perte d'emploi : comment faire face à la baisse de vos revenus ?

Vous venez de perdre votre emploi ? Pour éviter de vous retrouver dans la difficulté, prenez le temps de faire le point sur votre épargne disponible, les dépenses à réduire ou encore vos aides possibles.

Difficulté financière : passez en revue vos abonnements

En cas de difficultés financières, tentez de déterminer les postes de dépenses que vous pouvez potentiellement réduire. Vous pouvez par exemple étudier la possibilité d’opter pour un forfait de téléphonie mobile ou internet moins cher, ou encore de suspendre certains abonnements dont vous n’avez plus utilité.

Impôts sur le revenu : allégez votre charge fiscale

En cas de baisse de revenus, pensez à actualiser vos informations sur impots.gouv.fr, via le service en ligne « Gérer mon prélèvement à la source ». Vous pouvez y indiquer une variation de revenus, même prospective, en évaluant ceux que vous percevrez sur l'année, par exemple en vous basant sur vos indemnités chômage. Le nouveau taux calculé par l'administration fiscale est pris en compte dans un délai de 1 à 3 mois, et s'applique jusqu'au 31 décembre de l'année en cours.

En cas de difficultés sérieuses, vous avez la possibilité de demander une remise gracieuse, partielle ou totale, de votre impôt sur le revenu et de votre taxe foncière. Elle sera accordée ou non après évaluation de vos capacités de paiement.

Besoin d'argent : piochez dans votre épargne

Si vous êtes titulaire de comptes épargne, comme un Livret A ou Livret de développement durable et solidaire (LDDS), vous pouvez effectuer des retraits à votre convenance, gratuits et illimités. Les fonds déposés sur un contrat d'assurance vie peuvent aussi être débloqués, selon 2 modalités : l’avance, qu'il vous faudra rembourser plus tard, ou le « rachat », autrement dit un retrait de sommes, celui-ci donnant lieu à un prélèvement fiscal.

Si vous êtes bénéficiaire d'un plan d'Épargne Entreprise (PEE), la fin du contrat de travail – qu'il s'agisse d'un licenciement ou d'une rupture conventionnelle – constitue un motif de déblocage anticipé des fonds avant l'expiration du délai d'indisponibilité de 5 ans, sans perte des avantages fiscaux. En revanche, les fonds d'un plan d'épargne pour la retraite collectif (Perco) ne peuvent être débloqués qu'à l'expiration de vos droits au chômage.

Prêt immobilier : vérifiez les garanties qui y sont liées 

Si vous remboursez actuellement un prêt immobilier, vous avez peut-être souscrit une assurance perte d'emploi. Valable uniquement en cas de licenciement (et pas de rupture conventionnelle), elle peut prendre en charge la totalité de la mensualité ou seulement une partie, par exemple la différence entre le montant de la mensualité et le montant de votre allocation chômage, pour une période de 2 à 3 ans.

Par ailleurs, la plupart de ces assurances prévoient un délai de franchise, plus ou moins long après la date de perte de votre emploi. Pour en connaître les modalités exactes, renseignez-vous auprès de votre banquier. À défaut d'assurance, n’hésitez pas à échanger avec ce dernier pour envisager un changement des modalités de remboursement de votre emprunt, si nécessaire.

Aide pour personne en difficultés : vérifiez si vous pouvez en bénéficier

Si vous êtes inscrit au chômage, vous pouvez sans doute bénéficier des allocations chômage ou du RSA. Pour vous assurer de ne pas passer à côtés de certaines d'entre elles, notamment les aides au logement (APL), rendez-vous sur mesdroitssociaux.gouv.fr afin de vérifier si vous êtes éligible à certaines prestations sociales.

 

Sources :

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