Publié le 23/04/2025
Tableaux, mobilier, sculptures, objets de décoration, tapis, collections (de timbres, de soldats de plomb, de petites voitures, de poupées…), bijoux, montres, argenterie, instruments de musique, livres rares, la liste des objets d’art et de collection que l’on peut assurer est infinie. Pourtant, dans la pratique, nous estimons qu’environ 30 à 40 % des objets de valeur détenus par les particuliers sont correctement assurés. Peur du fisc, hésitation à communiquer sur sa fortune ou simple négligence… les raisons de ce phénomène sont nombreuses.
Une bévue quand on sait que ces objets sont sujets à de nombreux risques. Les dégâts des eaux font partie des plus fréquents et peuvent endommager considérablement certaines œuvres. Mais il y a aussi les risques liés au transport, aux vols et actes de vandalisme, aux incendies, etc.
Les assurances habitation classiques couvrent les objets précieux jusqu’à un certain montant de garantie. Si votre collection dépasse ce montant, la couverture MRH ne convient plus. De plus, elles n’assurent pas contre certains risques spécifiques aux objets de valeur. Par exemple, si votre sculpture ou l’un de vos tableaux est endommagé lors du transport vers votre résidence secondaire, vous ne serez pas couvert.
À l’inverse, les assurances spécifiques apportent des garanties particulières, qui répondent à la réalité de la vie d’une œuvre ou d’un objet de valeur : dommages accidentels (bris, casse) ; événements liés au transport entre les différents domiciles du propriétaire ou à l’occasion d’un prêt à une galerie ou d’une restauration ; vol et vandalisme... En clair, vous serez couvert si vous vous faites voler une pièce dans votre collection de petites voitures anciennes ou si un coup accidentel est donné à un tableau.
En pratique, ce type d’assurance propose plusieurs formules. Vous pouvez choisir entre la formule « Tous risques » et la formule à la carte. Par exemple, vous pouvez décider de vous prémunir contre les dommages accidentels, mais pas contre le vol ou le vandalisme car vous considérez votre habitation suffisamment protégée pour éviter ce risque. Vous pouvez aussi choisir une formule à la carte pour chacun de vos objets.
Pour faire assurer vos objets précieux, il faut en connaître la valeur ou en avoir une idée, ce qui va permettre de déterminer le montant de la prime à payer. Pour cela, il existe deux modes d’évaluation.
La valeur déclarée consiste à établir vous-même la liste des objets et œuvres que vous souhaitez assurer, en y précisant leur valeur estimative. En cas de sinistre, vous devrez apporter la preuve de la valeur des objets endommagés, ce qui pourrait occasionner des litiges avec la compagnie d’assurance. La valeur agréée, plus sûre, consiste à faire effectuer une expertise en amont par un professionnel de l’art. De cette manière, le montant de la garantie est fixé, quoi qu’il arrive. Notez que la valeur de certains objets étant très fluctuant, il est conseillé de renouveler cette expertise régulièrement : tous les cinq ans par exemple, pour les meubles contemporains ; tous les ans pour les œuvres contemporaines, etc.
En contrepartie des garanties proposées, l’assureur peut bien sûr vous demander de faire installer un certain nombre de protections pour protéger vos objets de valeur : installation d’une alarme simple ou reliée à une entreprise de télésurveillance agréée ; d’une alarme incendie reliée à l’alarme de la maison ; de détecteurs de chocs et d’ouverture sur les fenêtres et les baies vitrées... Ce niveau de protection dépend du montant et de la valeur des objets assurés : plus il est élevé, plus les moyens de protection demandés seront importants.
En savoir plus.
Faire estimer vos objets précieux est toujours bénéfique, que ce soit pour les faire assurer, les revendre ou parce que vous venez d’en hériter sans en connaître la valeur réelle. Mais à qui faire appel et comment éviter les erreurs ? Le point avec Marie-Claude Miré, souscriptrice œuvres d’art chez Generali.
Vous possédez chez vous une collection d’objets ? BD, petites voitures, timbres, vinyles, figurines ou instruments de musique… Mais celle-ci est-elle protégée par votre assurance habitation ? En effet, mieux vaut prévenir tous risques de dommages accidentels (détérioration, casse) et de vol avec une couverture d’assurance suffisante. En savoir plus.
Vous multipliez les courses rétros et les rendez-vous d’amateurs de voitures anciennes ? Vous passez vos week-ends à chouchouter votre automobile de collection ? Voici quelques informations pour bien l’assurer. En savoir plus.
En cas de sinistre, votre assurance multirisques habitation vous indemnise de vos dommages selon les franchises et plafonds que vous avez souscrits. Vérifiez que vos biens sont bien tous assurés ! En savoir plus.
La signature d'un artiste reconnu constitue un premier indice majeur de valeur. Les marques de fabrique, poinçons ou estampilles sur les meubles anciens révèlent aussi leur authenticité.
L'ancienneté ne garantit pas systématiquement une grande valeur marchande. Un meuble du XIXe siècle en excellent état peut valoir davantage qu'une pièce plus ancienne mais détériorée. La rareté sur le marché joue également un rôle déterminant.
Pour une évaluation fiable, photographiez l'objet sous tous ses angles et consultez un commissaire-priseur ou un expert spécialisé. Les ventes aux enchères similaires récentes donnent aussi de précieuses indications sur les prix du marché.
Les matériaux nobles comme l'or, l'argent ou certains bois précieux augmentent naturellement la valeur d'une pièce. Leur qualité et leur état de conservation restent des critères essentiels.
Un objet de collection se définit selon des critères précis établis par la législation française. Sa valeur ne provient pas uniquement de son utilité première mais de son caractère unique ou représentatif d'une époque.
Les timbres-poste, monnaies antérieures au XIXe siècle, objets archéologiques de plus de cent ans constituent des exemples classiques. Les véhicules peuvent aussi acquérir ce statut dès lors qu'ils présentent un intérêt historique particulier.
La reconnaissance d'un bien comme objet de collection repose sur plusieurs aspects : son degré de conservation, sa place dans l'histoire de l'art ou des techniques, et sa capacité à témoigner d'une période spécifique. Les pièces uniques ou produites en série limitée bénéficient notamment d'un statut fiscal particulier.
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