Publié le 26/06/2024
Pour une location temporaire ou saisonnière de la résidence principale ou secondaire, sachez qu’il n’existe pas de garanties imposées par la loi au propriétaire, ni au locataire. C’est le contrat de location qui précise les règles d’assurance, à savoir : qui souscrit et quelle assurance.
Cependant, en tant que propriétaire, vous bénéficiez de plusieurs options pour protéger votre logement et vous-même. Notamment celles ci-dessous.
Rappel. Les locations pour des séjours de courte durée ne doivent pas dépasser 90 jours consécutifs.
Des événements problématiques peuvent vite arriver… Un incendie démarrant dans le logement et se propageant à d’autres appartements de l’immeuble, et causant ainsi des dommages aux voisins, ou une fuite d’eau engendrant un dégât des eaux à l’étage inférieur, ou encore un sinistre se produisant pendant une période de non-occupation du logement entre deux occupants.
Dans ces situations, votre responsabilité en tant que propriétaire du logement en location pourra être recherchée en vue de l’indemnisation des victimes. Une assurance responsabilité civile du propriétaire vous aidera à faire face financièrement.
Depuis la loi Alur de 2014, la souscription d’une assurance responsabilité civile est devenue obligatoire pour les propriétaires d’un logement en copropriété, que celui-ci soit occupé, loué ou vacant. Les propriétaires d’une maison individuelle ou d’un appartement dans un immeuble non régi par un régime de copropriété ne sont pas concernés par cette obligation d'assurance.
Néanmoins, dans le cadre d’une location sous bail, la garantie responsabilité civile propriétaire non occupant (PNO) permet de protéger tout propriétaire contre les risques locatifs pouvant mettre en cause sa responsabilité. Cette garantie peut être souscrite dans une assurance PNO spécifique. Elle est aussi généralement présente dans l’assurance multirisque habitation, dans les garanties de base du contrat ou à souscrire en option.
L'assurance PNO n'est pas obligatoire ! Cependant, elle est fortement conseillée. Elle couvre les dommages corporels, matériels et financiers subis par le locataire, les voisins et les tiers en cas de sinistre accidentel dans le logement ou les parties d’immeuble assurés. Elle peut aussi servir en cas de préjudice, lié à un vice de construction ou de défaut d‘entretien mettant en cause le propriétaire vis-à-vis d’un locataire ou d’un tiers.
En cas de litige, une garantie protection juridique habitation vous aidera à défendre vos droits avec le bénéfice de conseils juridiques et d’une prise en charge de frais (honoraires d’avocat, frais d’expertise).
Par ailleurs, la souscription d’une garantie loyers impayés peut s’avérer judicieuse pour renforcer votre protection contre les risques locatifs dans le cadre d'une location saisonnière. En cas de défaut dans le paiement des loyers, les recours peuvent être très longs pour faire valoir vos droits. Mais votre locataire est peut-être éligible à la garantie Visale, un dispositif qui garantit aux propriétaires le paiement des loyers impayés durant les trois premières années du bail. Pensez à vérifier si vous remplissez les conditions avant d’établir le contrat de location.
À noter. Pour un logement en copropriété, lisez bien les conditions générales de l’assurance souscrite par le syndic de copropriété, avant de souscrire des garanties individuelles qui pourraient faire doublon.
Source : Service-public