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Comment limiter l'impact environnemental de vos activités digitales ?

Internet et emails : comment limiter votre impact environnemental ?

Le numérique fait désormais partie de notre quotidien, au travail comme dans nos vies personnelles.
Selon l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe), en 1 heure, entre 8 et 10 milliards de mails sont envoyés dans le monde et 180 millions de recherches sont réalisées sur Google. Multiplication des équipements, consommation d’énergie et de matières premières, pollution, production de déchets… les échanges virtuels ont des conséquences sur l’environnement.
Pour limiter l’impact de vos activités en ligne, il est possible d’adopter quelques réflexes simples.

Ciblez vos emails 

Chacun peut en faire l’expérience : nous ne sommes pas toujours concernés par les emails que nous recevons. Pensez donc à sélectionner et à cibler les destinataires de vos messages. D’après l’Ademe, en multipliant par 10 le nombre de destinataires d’un courriel, on augmente par 4 son impact environnemental. La vigilance commence par ne pas systématiquement utiliser la fonction « répondre à tous » de votre boîte mail. Si vous avez créé des listes de diffusion, pensez à les actualiser régulièrement afin de supprimer les éventuels doublons ou adresses erronées. 

Une question de poids

Plus vos emails sont légers, mieux c’est pour la planète. Lorsque vous transmettez des pièces jointes, l’idéal est donc de réduire au maximum le poids de l’email. Utilisez par exemple des logiciels de compression pour vos documents et préférez des fichiers basse définition pour vos images et Pdf. Ayez aussi le réflexe de supprimer les pièces jointes d’un message auquel vous répondez, si elles ne sont pas indispensables. 

Optimisez votre navigation

Pour limiter l’impact environnemental lié à votre navigation sur Internet, tâchez tout d’abord de préciser au mieux les mots-clefs que vous tapez lors d’une recherche. Il est possible d’en exclure certains ou par exemple d’utiliser les guillemets pour rechercher une expression exacte et ainsi mieux cibler votre recherche.

Pensez à ajouter à vos favoris les sites que vous consultez régulièrement ou à entrer directement leur adresse URL, plutôt que de lancer une recherche sur votre navigateur.

Tous les navigateurs ne se valent pas en matière d’impact environnemental. En 2013, l’étude Web Energy Archive avait désigné Chrome comme le plus gourmand devant internet Explorer et Firefox. Vous pouvez aussi opter pour des moteur de recherche comme Ecosia, EcoSearch ou Lilo qui financent des projets environnementaux ou sociaux. 

Bon à savoir. Les équipements que vous utilisez sont également importants. Une recherche d’une minute sur Internet consomme 100 watts sur un ordinateur fixe contre 20 watts sur un ordinateur portable. Et une connexion via un câble Ethernet consomme moins qu’une liaison Wifi.

Faites le ménage

Le stockage des données compte pour beaucoup dans le poids environnemental de nos activités numériques. Le mot d’ordre est donc de faire régulièrement le tri. Cela vaut notamment pour votre messagerie : prenez l’habitude de supprimer les emails qui ne vous sont plus utiles ou aussi de vous désinscrire des éventuelles newsletters et des listes de diffusion qui ne vous intéressent plus. Installez un logiciel antispams pour limiter les courriels indésirables.

Dans votre navigateur, fermez également les onglets que vous n’utilisez plus et pensez à faire régulièrement le ménage : videz le cache de votre navigateur, supprimez les cookies et l’historique de navigation. Enfin, stockez localement les données qui vous intéressent, en faisant là aussi le tri. 


Source :
Ademe, guide « La face cachée du numérique », novembre 2018

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